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L’unité de coordination du second compact du Burkina Faso a débuté ses travaux en vue de l’élaboration des documents de proposition de projets. Cette action à pour objectif d’accroitre l’offre d’électricité et la rendre moins couteuse. Cinq jours durant, les spécialistes vont mener des actions afin de faire de la réduction des coûts énergétiques une réalité.
Les entreprises et les ménages burkinabè n’ont pas accès à une électricité de qualité et compétitive en terme de prix. En effet, plusieurs obstacles entravaient l’investissement privé et la croissance économique au Burkina Faso. Il s’agit de la pauvreté, du fait d’une croissance économique faible et peu inclusive qui elle aussi, est liée à la faiblesse de l’investissement privé. En plus de cela la faible inclusion financière, la faible structuration des entreprises formelles burkinabè et la faiblesse de leur capacité managériale sont les contraintes à l’accès du financement.
C’est à cause de ces raisons que, le projet « énergie » dans le cadre du Compact II du Millenium Challenge Corporation (MCC) vise à améliorer l’accès des entreprises et des ménages à une électricité suffisante, de qualité et moins couteuse. L’unité de coordination de la formulation du second compact du Burkina Faso et ses homologues du MCC travaillent dans le domaine de l’électricité en prenant en compte les difficultés de qualification de la main d’œuvre. L’objectif global des travaux entamés vise à disposer des versions préliminaires des documents de projets. Il s’agit notamment de l’amélioration de l’efficacité du domaine et des services de l’électricité, d’accroitre l’offre d’électricité de façon à ce qu’elle soit moins couteuse, de renforcer le réseau de transport et de distribution de l’électricité et enfin d’accroitre l’accès et la valorisation de l’électricité par les populations et les entreprises des zones rurales et/ou péri-urbaines.
« Une spécificité du MCC est que les fonds non dépensés pendant cinq années d’exécutions du compact seront perdus par la patrie burkinabè et récupérés par la patrie américaine »a indiqué Samuel Tambi Kaboré,coordonnateur national de l’unité de coordination du second compact du Burkina. Le projet va s’étendre sur cinq ans de la période 2020 à 2025.
L’UCF-Burkina espère au sortir des travaux, la production de document préliminaire de projet contenant les composantes du projet, les coûts totaux, la théorie préliminaire du changement avec une logique de projet la plus complète et aussi que les bénéficiaires potentiels soient identifiés.
Mireille Bailly (stagiaire)