Le ministère de l’énergie, des mines et des carrières a tenu un atelier d’échanges avec les acteurs privés du secteur de l’énergie. L’objectif de la rencontre était d’échanger avec eux sur les opportunités d’affaires, pour une facilitation de leur implication dans le développement de l’offre en énergie au Burkina Faso. La rencontre a eu lieu ce mardi 29 juin 2021 à Ouagadougou.
« Secteur de l’énergie au Burkina Faso, quelles opportunités pour le secteur privée », c’est sous ce thème que les acteurs privés du secteur de l’énergie, les institutions financières ainsi que le premier responsable du ministère de l’énergie, ses collaborateurs ainsi que les structures rattachées se sont réunis en atelier ce 29 juin 2021.
Selon Stéphane Tapsoba, représentant l’Association des professionnels des banques, l’énergie est un outil de soutien de la compétitivité de la croissance. C’est pourquoi il estime que l’accès au crédit permettrait de financer facilement le secteur, tout en favorisant son essor, d’où son plaidoyer aux institutions à revoir les conditions d’octroi de prêts.
« Le secteur privé est la cheville ouvrière en matière de création d’emplois , a indiqué Mathias Zoubga, représentant du secteur privé. A l’en croire, cet atelier constitue un cadre pour mieux comprendre les avantages du milieu ainsi que les différentes parts contributives du secteur privé, afin d’apporter des changements dans les vécus des ménages. Tout en réitérant leur disponibilité et leurs engagements pour le développement du domaine de l’énergie, il a invité les décideurs à leurs faire confiance.
Satisfecit du premier responsable du ministère de l’énergie
« Pour une activité première du genre, je pensais à une cinquantaine d’entreprises. C’est donc un honneur de voir que la salle a refusé du monde » s’est réjouit Dr Bachir Ismaël Ouédraogo, ministre de l’énergie, des mines et des carrières. Revenant sur la vision du président du Faso qui est d’offrir de l’énergie à la population en se basant sur les ressources et les capacités du pays, il a salué la tenue de la rencontre qui a réunis selon lui l’ensemble des acteurs qui « maîtrisent mieux le terrain ».
Par ailleurs, le ministre a signifié qu’en matière d’énergie, le Burkina Faso est à la croisée des chemins. « Si nous voulons aller loin, il faut que nous tenions des échanges francs et à bâton rompu, en impliquant l’ensemble des acteurs », a-t-il lancé. Pour clore son propos, Dr Bachir Ismaël Ouédraogo a souhaité qu’au sortir des échanges, l’on puisse mettre en place un mécanisme qui sera à même de révolutionner le secteur de l’énergie.
Wendemi Annick KABORE