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La contribution du secteur à la formation des équilibres macro-économique est importante se réjouit le ministre à cette rencontre. 226 milliards, c’est la contribution du secteur minier aux recettes budgétaires, 1540 milliards de recettes d’exportations, et une contribution de 11,4% à la formation du PIB.
Oumarou Idani, ministre des mines et des carrières a déclaré que la production d’or est en progression ces trois dernières années. En effet de 32 tonnes en 2014, elle est passée à 52,622 tonnes en 2018. Cela est dû à la multiplication des industries extractives au Burkina explique-t-il.
Aussi pour en arriver à ces résultats, des reformes ont été faites. Sur le plan des reformes politiques, le ministre Oumarou Idani a signifié que 2017 et 2018 ont été des années de reformes pour le Burkina Faso en matière de mines et des carrières. Ainsi que des réformes institutionnelles législatives, dans la perspective d’améliorer le climat des affaires en lien avec l’industrie extractive burkinabè. Au plan politique, il dit avoir élaboré la stratégie des mines et des carrières pour la période 2017-2026. Cette stratégie repose sur des programmes budgétaires.
En plus le ministère dit avoir opté pour la transparence dans le secteur des mines et des carrières. D’où la modernisation du cadastre minier. Ainsi au 29 avril 2019, il dit avoir dénombré 431 titres miniers et autorisation valides. Entre autres 346 permis de recherche et 26 permis d’exploitations industrielles. A en croire le ministre, la gestion transparente du secteur minier burkinabè ne souffre d’aucune contestation.
Le département ambitionne 60 tonnes d’or en 2019. Comme perspectives, il entend accroitre les productions minières par l’entrée en production des mines d’or de Niankorodougou, de Bouéré Dohoun, de Samtenga et la construction des mines de Sandrabo et de Bomboré. Aussi il compte poursuivre des actions de promotion à travers l’organisation de la Semaine des Activité minière de l’Afrique de l’ouest et la participation à des salons et Fora miniers de référence mondiale. Egalement à travers la diversification de la production en commençant par le manganèse.
Mireille Bailly