Sécurité alimentaire : la CEDEAO veut un stockage de sécurité alimentaire plus efficient

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Réunis en atelier du 13 au 17 mai à Ouagadougou, l’Agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation et ses partenaires se penchent sur les voies et moyens permettant de rendre le stockage de sécurité alimentaire plus harmonisé dans l’espace communautaire.

Sous l’effet des changements climatiques conjugués aux menaces sécuritaires, les pays ouest-africains sont de plus en plus exposés à l’insécurité alimentaire. C’est pourquoi en 2012, il a été mis en œuvre une stratégie régionale de stockage repartie en trois sous-volets. La CEDEAO qui se veut plus proche des peuples est chargée de la gestion de la réserve régionale de sécurité mise en œuvre à travers l’agence régionale pour l’agriculture et l’alimentation (ARAA). « Constituée de près de 32 000 tonnes stockées dans différents pays, cette réserve permet d’intervenir très rapidement en situation d’insécurité alimentaire » explique le chef de division technique de l’ARAA, Ablassé Bilgo.

Le projet d’appui au stockage de sécurité a déjà permis d’intervenir au Niger, au Nigéria, au Burkina et même au Ghana alors confrontés à des crises alimentaires. Il y a toutefois une grande diversité des pratiques qu’il s’agisse des statuts juridiques, des fonctionnements internes des organisations aussi bien dans la mise en œuvre des services, la mobilisation des financements, d’un pays à l’autre. L’objectif de l’atelier est de renforcer les capacités des organisations de stockage de proximité et des performances de sorte qu’elles jouent leurs rôles de premières lignes de défense face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelles. Il va aussi consister à développer un certain nombre de référentiels en vue de d’harmoniser les dynamiques des organisations de producteurs, d’adopter des stratégies de régionales de stockage.

L’agence qui est soutenue par plusieurs partenaires dont l’Union Européenne et la coopération espagnole entend aussi signer des conventions avec les organisations de producteurs de sorte à leur permettre de mener des activités qu’elles auraient préétablies. Un système de suivi des différents stocks est aussi envisagé aux dires de Malick Lompo, chargé à la gestion des stockages à l’ARAA. La représentante du ministre de l’agriculture et des aménagements hydroagricoles a, quant à elle, exprimé le souhait que de l’atelier sortent de propositions pertinentes à même de rendre plus efficaces la lutte contre l’insécurité alimentaire.

Soumana LOURA

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