La Direction générale de la police nationale siège désormais dans un nouveau immeuble R+5, au quartier Gounghin de Ouagadougou. La cérémonie officielle d’inauguration de ce nouveau siège a eu lieu dans la matinée de ce samedi 5 juin 2021, en présence de plusieurs autorités.
Un immeuble de type R+5, bâti sur une superficie de 1382 m2, constitué de 287 bureaux pouvant accueillir 430 agents, 7 salles de réunion, 8 salles d’attente, une salle de soins médicaux, un snake bar, et d’une trentaine de toilettes, c’est cette infrastructure qui abrite à compte de ce jour, le siège de la Direction générale de la police nationale. Construit sur une période de 10 ans, ce bâtiment moderne a coûté au gouvernement une somme d’environ 10 milliards de FCFA, a confié le ministre de la sécurité Ousséni Compaoré. A l’en croire, la réalisation de ce joyau démontre l’attention du gouvernement à l’endroit de la police nationale. Il dit espérer que cela permettra à l’institution d’être toujours à la hauteur de sa mission. Ousséni Compaoré a profité de l’occasion pour soumettre une doléance au gouvernement. Il a demandé l’équipement complet du bâtiment, et aussi des policiers, afin de pouvoir travailler convenablement.
Quant à Jean Bosco Kiénou, directeur général de la police nationale, il a traduit sa reconnaissance à l’endroit du gouvernement et ses différents partenaires techniques et financiers, pour ce beau cadre offert à l’institution. Pour lui, ce nouveau bâtiment permettra sans doute à la police nationale d’atteindre ses objectifs. Il a également promis que le local sera très bien entretenu, pour éviter une quelconque dégradation.
Pour le ministre d’Etat, ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation Clément .P Sawadogo, qui a représenté le premier ministre, patron de la présente cérémonie, la construction de ce nouveau siège s’inscrit dans la vision de l’Etat, d’offrir un meilleur cadre de travail aux agents de la fonction publique. Pour lui, la police nationale joue un rôle irremplaçable en matière de maintien de paix et de sécurité. Il était donc nécessaire dit-il, que le gouvernement puisse doter avec fierté cette institution, d’un lieu de travail plus confortable.
Michel CABORE