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Face à la presse, Boukaré Conombo et ses collègues ont d’abord exprimé leur satisfaction à l’endroit du gouvernement pour la « réussite » de l’opération Otapuanu. En effet dit-il :« les écoles fermées ont été rouvertes, les populations déplacées ont rejoint leurs terres ; en un mot la vie à reprit son cours normal». Toutefois, ils estiment que ce n’est que la bataille qui est gagnée et non la guerre. C’est pourquoi, ils ont une fois de plus lancé un appel aux autorités afin que la région du Sahel plus particulièrement celles de Djibo et de Arbinda puissent bénéficier d’une telle envergure au grand bonheur des populations.
Des crises communautaires, une conséquence du terrorisme
A en croire Boukaré Conombo, les crises communautaires sont devenues l’une des nombreuses conséquences du terrorisme. Aussi, il renchérit que le terrorisme a créé une méfiance entre les populations et veut saper le « vivre ensemble » qui constitue l’une des richesses du pays. En outre, il a affirmé que le Burkina Faso est confronté à une déstabilisation politique et militaire et non à du terrorisme. D’où l’invite au gouvernement de veiller, à prévenir et à anticiper afin de gérer efficacement les crises communautaires.
En ce qui concerne la réconciliation nationale, le mouvement Brassard noir a relevé qu’elle doit être l’aboutissement de la vérité et de la justice afin d’apaiser les cœurs des familles des victimes. A cet effet, Boukaré Conombo a donc demandé au gouvernement de donner plus de moyens financiers au HCRUN qui à son avis abat déjà un travail formidable à ce niveau.« Nous félicitons le président du Faso pour son leadership avéré, sa clairvoyance et son attachement à la réconciliation et à la cohésion nationale en créant un secrétariat charge de la cohésion nationale rattaché au ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation » a martelé Boukaré Conombo.
Par ailleurs, le brassard s’est prononcé sur la fameuse lettre de Blaise Compaoré adresse au président Roch Kaboré en ces termes : « Nous pensons que la meilleure manière de lutter efficacement contre le terrorisme c’est de remettre le matériel et les pickups de ses amis terroristes et leur demander de ne plus attaquer le Burkina Faso ». Le brassard noir a invité les différents syndicats en général et le syndicat des finances en particulier, l’ensemble des acteurs et leaders d’opinions à une union sacrée et à une synergie d’actions pour que le Burkina Faso soit une havre de paix et de sécurité.
Wendemi Annick KABORE
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