Le comité de pilotage du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires du Burkina Faso a tenu sa 1ère session ordinaire de l’année 2021 ce jeudi 10 juin 2021 à Ouagadougou. L’objectif de cette session est d’examiner le bilan des activités de l’année 2020 et l’adoption de celles programmées ou en cours d’exécution pour l’année 2021.
Créé le 14 juillet 2014 à Accra au Ghana sur initiative des chefs d’Etats de la CEDEAO lors de leur 45ème session ordinaire et institué au Burkina Faso en juillet 2016, le conseil d’Orientation et de suivi du mécanisme national d’alerte précoce et de réponse aux risques sécuritaires du Burkina Faso s’est réuni ce jeudi 10 juin 2021 à Ouagadougou.
A en croire Christophe Joseph Marie Dabiré, le centre national d’alerte précoce conformément à son orientation et à son fonctionnement comprend le centre national pour la coordination de la réponse, une structure chargée de mettre en œuvre les orientations du Conseil d’orientation et de suivi. Pour la présente session ponctuée par trois communications, le premier ministre a indiqué que cette tribune a été l’occasion pour le centre de revenir sur la compréhension du système d’alerte précoce, le fonctionnement du mécanisme et les difficultés rencontrées.
Des conclusions des travaux
Enfin, la dernière communication a permis de présenter les résultats de l’étude sur les défis sécuritaires dans la région de l’Est du Burkina Faso. Revenant sur les actions du centre d’alerte précoce, le secrétaire permanent a laissé entendre qu’au cours de l’année 2020, le centre a mené des activités en termes de prévention, d’anticipation sur la sécurité humaine qui ont abouti à diverses recommandations notamment le maillage sécuritaire, la porosité des frontières où il faut revoir la situation des postes de sécurité frontaliers, la cohésion sociale, et l’engagement communautaire dans la lutte contre l’insécurité.
En termes de perspectives, M. Ouattara a indiqué qu’il s’agira pour eux de poursuivre les activités déjà en cours, mener des études anticipatives dans les régions qui ne sont “pas rouges » (étudier les risques de vulnérabilité de ces régions pour être dans l’alerte précoce ndlr) pour ne pas tomber dans une situation où nous serons appelés à courir un jour pour éteindre le feu.
Wendemi Annick KABORE
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