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L’organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) en collaboration avec le ministère de la Santé a organisé un atelier sous régional le jeudi, 26 septembre 2019 à Ouagadougou. Objectif : améliorer les capacités de surveillance intégrée et de réponse aux urgences de sécurité sanitaire alimentaire à travers un plan national.
Dans le cadre du renforcement de la sécurité sanitaire des aliments, l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation (FAO) a élaboré un plan national, après celui de Dakar pour répondre aux urgences en matière de sécurité sanitaire des aliments. Cette initiative, est une opportunité pour les pays de la sous -région tel que le Burkina Faso de renforcer son dispositif pour contrer les maladies liées à l’alimentation qui font des ravages dans le monde, a confié la conseillère technique du ministère de la Santé Liliane Gounabo. Avant de relever des cas malheureux d’intoxication alimentaire des populations de deux communes du Burkina Faso dont le cas à Lapiou et de Nayamtenga, survenus dernièrement et ayant causé des pertes en vies humaines. Ainsi les enjeux de ce plan national serait d’une importance capitale pour le pays, car dit-elle « Ce plan va venir booster au niveau sanitaire la consommation des aliments ».
Par ailleurs, cet Atelier sous régional connait la participation du Sénégal, premier pays à avoir expérimenté ce plan. Ainsi deux jours durant les participants auront un temps de partage d’expérience et de renforcement de capacités. Mais surtout cet atelier est un point de départ du processus d’élaboration du plan national de réponse aux urgences de sécurité sanitaire des aliments pour le Burkina Faso. A cet effet, la conseillère technique du ministère de la Santé a invité tous les participants à s’activer aux échanges afin qu’à l’issue des travaux, ils puissent disposer d’une feuilles de route en vue d’atteindre des résultats escomptés.
En outre le représentant de la FAO au Burkina Faso Lotfi Allal a laissé entendre que la Fao vient en appui au Burkina Faso dans le cadre de ce projet parce qu’il estime que c’est un sujet primordial. « Des centaines de personnes qui meurent dans le monde à cause de l’insécurité sanitaire des aliments, cela est plus que important pour nous, d’où notre accompagnement » a-t-il signalé.
Flore KINI
