Le mois africain de l’amnistie en Afrique a été lancé dans la cité du paysan noir (Banfora) au cours d’une conférence de presse le 14 Septembre 2020. Objectif : inviter les citoyens à faire taire les armes tout en remettant celles qu’ils ont par-devers eux.
Afin de réduire la détention illicite d’armes légères et de petits calibres, le mois de septembre a été déclaré mois d’amnistie en Afrique par l’Union Africaine, qui, par ailleurs demande à faire taire les armes. Le lancement de cette activité a eu lieu conjointement dans les régions des Cascades et du Sud-Ouest. Pour le secrétaire permanent de la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères, le colonel major Christophe Raoul Tapsoba les raisons du choix de ces régions sont multiples. « Ces deux régions ont été retenues pour les activités « faire taire les armes » parce qu’elles constituent des zones vulnérables marquées essentiellement par la fabrication artisanale d’armes à feu, en lien avec les pratiques socio-culturelles des communautés, la mobilité transfrontalière des populations, les flux transfrontaliers d’armes à feu, la porosité des frontières et l’existence d’un projet tripartite sécuritaire en matière de circulation illicite d’armes à feu regroupant le Burkina, la Côte d’Ivoire et le Ghana » a expliqué le colonel major. Pour cette raison, dans le cadre du mois africain de l’amnistie, tous ceux qui posséderaient des armes devraient les remettre aux FDS soit à la gendarmerie ou soit à la police.
Eric Kayiranga, représentant les partenaires techniques et financiers a fait savoir que le mode d’amnistie stipule que les textes qui accompagnent tous les documents liés aux feuilles de route disent que celui qui amènerait l’arme volontairement dans la période spécifique déterminée ne sera pas poursuivi. Il poursuit que cette initiative vise à encourager les gens à remettre les armes. La sensibilisation selon lui, pourrait être un moyen efficace pour amener les uns et les autres à épouser l’idée, d’où l’action de sensibiliser davantage. Cependant, si toutefois des individus arrivaient à ne pas remettre les armes dans le délai indiqué, ils seront passibles de sanctions.
Quant à la marraine Madiara Sagnon/Tou, ministre déléguée chargée de la Décentralisation et de la Cohésion sociale, elle a félicité les organisateurs de cette activité. Pour elle, cette initiative est louable dans la mesure où elle pourrait freiner l’avancé du terrorisme non seulement au Burkina Faso mais aussi dans la sous-région. Aussi renchérit-elle, le mois africain de l’amnistie permettra de renforcer la collaboration entre les FDS et les populations des régions des Cascades et du Sud-Ouest en favorisant l’amélioration de la cohésion sociale.
Aristide Nombré (correspondant)
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