Semaine Africaine de la Microfinance: elle se tiendra du 21 au 25 octobre à Ouagadougou

Placée sous le thème :  » En quête d’impact: la finance inclusive au service des objectifs de développement durable, tout est fin prêt pour la quatrième SAM ». C’est à travers un point de presse que l’annonce a été faite aux journalistes.

Prévue pour se tenir du 21 au 25 octobre, cette manifestation que va abriter le Burkina avec son thème tant évocateur réside dans le fait que l’économie du pays repose sur l’agriculture avec 80% de la population active au faible niveau de développement de la finance rurale.

À en croire, le secrétaire permanent de la promotion de la microfinance, Fidel Yameogo, cette rencontre permettra aux acteurs d’identifier les stratégies en vue d’accélérer la croissance pour une réduction de la pauvreté au Burkina ; sera une opportunité pour les acteurs de l’inclusion (banques, sociétés d’assurance, opérateurs de téléphonie mobile…) de développer des synergies d’action en vue d’améliorer l’accès et l’utilisation des produits et services financiers pour les populations. Aussi elle permettra de partager les expériences ; identifier les lacunes et les défis auxquelles le secteur est confronté et de trouver des solutions pour y remédier ; enfin de capitaliser les bonnes pratiques en matière d’inclusion financière dans la mise en œuvre des ODD sur le continent.

Par ailleurs Fidel Yameogo a signifié que pour la présente édition, il est attendu 715 participants venant de 52 pays dont 140 burkinabé. Et de rappeler que parmi ses participants il y’aura des professionnels du secteur de l’inclusion financière notamment des banques, des systèmes financiers décentralisés, des finances, des bailleurs et des ONG.
Pour ce qui est du format, les organisateurs ont précisé que des formations et des ateliers seront animés par des professionnels qui aborderons entre autre le financement de l’agriculture et le développement du secteur agro-alimentaire, la finance numérique et fintech, le transfert d’argent, les inégalités entre les sexes, le développement des PME et l’emploi des jeunes. Notons que pour ce qui concerne le plan budgétaire, il n’excède pas les trente millions au niveau du comité national d’organisation.Le reste de l’ensemble des frais est pris en charge par l’ONG .

Wendemi Annick KABORE