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C’est dans la salle de conférence de la Direction Générale de la Coopération (DEGECOOP) qu’enseignants, chercheurs et étudiants se sont réunis pour le lancement officiel de la Semaine du Débat Economique (SEDECO). En effet, la SEDECO est un cadre de réflexion sur les grandes questions d’actualité au plan socio-économique. L’objectif est de les rendre compréhensible à tous d’une part, et de dégager des orientations et des recommandations à l’usage des décideurs politiques d’autre part. «Cette année, dans le soucis de prendre en compte les préoccupations de la plupart des pays en développement, la 12ieme édition se tient sous le thème Energies renouvelables : enjeux et défis pour l’Afrique » a affirmé Idrissa OUEDRAOGO, directeur du Centre de Documentation et de Recherche Economiques et Sociales (CEDRES).
Pour lui, cette semaine s’inscrit dans un contexte de dépendance forte du continent à l’égard des importations d’hydrocarbures à la fois pour le transport et par la production d’énergie motrice et électrique nécessaire aux diverses activités économiques.
Quand à Diakarya BARRO, représentant le Premier Ministre Paul Kaba THIEBA, il estime que la 12ième édition de la SEDECO s’ouvre dans un « contexte particulier marqué par la problématique de l’accès à l’énergie, l’un des facteurs indispensables de la production dont la maitrise semble essentielle dans l’essor et l’amélioration des performances économiques autant que de la réalisation d’un taux de croissance favorable à nos attentes ».
En sus, il rajoute que le thème de cette SEDECO n’est pas sans intérêt pour le développement du continent dont les problèmes énergétiques sont sensiblement connus. A cet effet dit – il : « il s’agit de mettre clairement en perspective la question des énergies renouvelables avec des approches empiriques fondées sur les expériences des différentes catégories d’acteurs regroupant les spécialistes de l’économie dans leur diversité , les décideurs publics et privés , les partenaires au développement sans oublier les organisations de la société civile ».
Pour clore, il a invité les participants à la réflexion mais aussi à la proposition de techniques innovantes d’adoption et de vulgarisation des énergies renouvelables, à plus d’efforts pour l’atteinte des objectifs, car, estime-t-il : « aussi longtemps que l’Afrique n’aura pas résolu la question énergétique, l’envol économique et industriel prendront du temps à se matérialiser. Cela d’autant plus que la raréfaction des ressources exige une réduction optimale des coûts de production ».
Wendemi Annick KABORE
