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« La recherche au Burkina Faso est organisée autour des thèmes que l’Etat a définis comme prioritaires. En effet, les questions de santé, de l’agriculture, de développement social sont autant de questions que la recherche prend en charge avec plusieurs outils dont la biotechnologie » à en croire Oumar Sanogo, délégué adjoint de la recherche et de la coopération du CNRST. Les biotechnologies, c’est de cela qu’il s’agissait, lors des échanges entre les parlementaires et les acteurs des recherches scientifiques.
« La biotechnologie est un domaine très ancien mais qui connait un essor important à l’échelle internationale. C’est-à-dire qu’on ne peut pas en tant que chercheur se permettre le luxe de laisser cette science sans regarder ce qu’elle contient et se forger des capacités à l’intérieur. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes engagés sur ces recherches engageant les biotechnologies » a expliqué Oumar Sanogo. Avant de poursuivre « cette recherche nécessite qu’on communique et qu’on dise à l’ensemble des parties prenantes de notre pays ce que nous faisons. Nos protocoles, nos actions sont soumises à l’ensemble des acteurs de notre pays. Qui plus que l’assemblée, qui représente le peuple, peut nous interpeller ? C’est pour ce faire que nous avons voulu échanger avec les parlementaires pour que ceux qui prennent les textes soient bien informés afin de prendre les bonnes décisions. »
Par ailleurs, les députés ayant pris part à cette session de travail ont manifesté leur intérêt à l’endroit de ces biotechnologies. « Nous avons participé à un séminaire organisé antérieurement par le CNRST avec d’éminent chercheurs. C’est ce besoin de partager ce que nous avons appris là-bas qui nous rassemble en ce lieu. Alors notre dynamique c’est de partager des informations qui peuvent toucher certains domaines de la santé et en tant que président de la commission de la santé il est très bon que l’ensemble des députés soit informé sur ce que sont les biotechnologies »a laissé entendre Yahaya Zoungrana, président de la commission santé. Et d’ajouter « Il ne serait pas bon que des députés soient interpellés par les populations sur ce sujet et qu’ils aient rien à dire. Nous, en tant que proches du peuple, nous cherchons à mieux comprendre et c’est cette envi qui a abouti à ce séminaire ».
Flore Kini (Stagiaire)
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