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La Cour suprême s’est déclarée incompétente jeudi 30 août pour statuer sur le rejet de son inscription sur les listes électorales. De fait, le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade est exclu des listes électorales. Plus aucun recours juridique n’est possible à présent. Mais pour son parti, le Parti démocratique sénégalais (PDS), la bataille politique continue.
Les proches de Karim Wade le disent, ils ne s’attendaient à « aucune victoire judiciaire ». Mais pour le PDS, pas question de renoncer à la présidentielle du 24 février 2019. Karim Wade reste bien LE candidat du principal parti d’opposition sénégalais.
Le combat politique va donc se poursuivre sur le terrain. « On nous a déclaré la guerre. Nous n’avons pas d’armée, mais nous avons le peuple », lance Ousmar Sarr, secrétaire général adjoint du parti. Avant d’ajouter : « Nous allons mobiliser les citoyens, les électeurs. On ne nous présente pas d’autres possibilités. »
Nous allons sur le plan international continuer le combat ; sur le plan national, il n’y a plus que la mobilisation des électeurs et de la population pour défendre la candidature de Karim Wade.
De son côté, Karim Wade est plus que jamais déterminé à présenter sa candidature à la présidentielle. Il l’a réaffirmé la semaine dernière, dans un message adressé au peuple sénégalais. Un message dans lequel il décrivait « un contexte de crise sans précédent » qui augure, selon lui, « des lendemains électoraux difficiles, susceptibles de mettre en danger la stabilité du pays ».
Le fils de l’ancien président Abdoulaye Wade vit actuellement en exil à Doha, au Qatar. Il avait été condamné en 2015 par la CREI, la Cour de répression et de l’enrichissement illicite, à six ans de prison ferme et plus de 200 millions d’euros d’amende, avant d’être gracié en 2016 par le président Macky Sall. De fait, sa condamnation reste inscrite dans son casier judiciaire.