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Trois (03) membres du gouvernement étaient face aux hommes des médias ce jeudi 4 octobre 2018, à Ouagadougou. Il s’agit des ministres en charge de l’Education nationale, de l’Enseignement supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation qui ont fait tour à tour le point des préparatifs de la rentrée scolaire et universitaire. Aussi était présent le ministre de la communication des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement qui a annoncé la tenue d’une prière œcuménique le samedi 6 octobre prochain
La rentrée scolaire et universitaire s’effectue dans un contexte où certaines régions du pays font face à une menace sécuritaire. Ces attaques ont causé la mort de burkinabè dont des acteurs du monde éducatif en général et ont causé la psychose dans la population et chez les enseignants. Pour éviter tous ces désagréments et rassurer l’ensemble des acteurs du système éducatif ainsi que la population des mesures ont été prises par le gouvernement. C’est ce qui a fait l’objet de discussion du service d’information du gouvernement (SIG) au cours de ce point de presse animé ce jeudi 4 octobre 2018, à Ouagadougou.
En effet, les ministres en charge du système éducatif en général ont fait le point des préparatifs de cette rentrée scolaire et universitaire débutée il y a de cela quelques jours. Quant au ministre de la communication des relations avec le parlement et porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, il s’est prononcé sur l’actualité nationale. Aussi, il a annoncé la tenue d’une prière œcuménique qui se tiendra le samedi 6 octobre prochain.
DES MESURES PRISES POUR LA RENTRÉE SCOLAIRE 2018-2019
Pour cette année scolaire, l’Etat burkinabè a opté pour l’anticipation au lieu de la réaction dans le but de préserver l’éducation dans ces zones qui connaissent des attaques. Aussi, le ministère a adopté une stratégie d’actions dont la conception consiste à impliquer l’ensemble des acteurs de la sécurité des différentes régions sous le leadership des gouverneurs.
Des mesures ont été prises aussi sur le plan pédagogique. Il s’agit de la réorganisation de l’année scolaire. Cette réorganisation concerne les établissements ayant effectué moins de sept (7) mois de cours. Des cours supplémentaires seront dispensés à ces élèves sur une période de deux mois, soit du 15 octobre au 15 décembre 2018.
BILAN DES EXAMENS SPÉCIAUX
Le ministre en charge de l’Education nationale, Stanislas Ouaro, a dressé le bilan des examens spéciaux qui se sont déroulés du 29 août au 20 septembre dans les régions du Nord et du Sahel. En ce qui concerne le Certificat d’Etude Primaire, on enregistre un taux de pourcentage de 64,31%. Ce taux est comparable à celui de la session de juin écoulé qui était de 64,45%. Dans la région du Nord neuf (9) écoles de la CEB de Banh ont réalisé 100% de taux de succès lors de cet examen spécial. Quant au Brevet d’Etude du premier cycle, on note également un taux de pourcentage de 42,86%. Ce résultat est sensiblement le même que celui enregistré à la session de juin passé soit 42,91%.
BILAN COMPLET DES EXAMENS DE FIN D’ANNÉE
En prenant compte les résultats de l’examen spécial et ceux de la session de juin le taux de succès au CEP de la session 2018 est de 64,82%. Aussi, en prenant en compte les résultats de l’examen spécial et ceux de la session de juin, le taux national au BEPC de la session 2018 est de 42, 94% soit 131212 brevetés. Celle de 2017 a enregistré un taux de succès de 28,83% soit une augmentation de 14,11%. En détail, la région du Nord réalise un taux de succès de 44,31% et celui du Sahel 44,03%.
Le ministre en charge de l’Enseignement supérieur’ Alkassoum Maiga, a indiqué la reprise des activités universitaires, l’organisation de deux évènements, à savoir le Forum national de la Recherche Scientifique et des Innovations Technologiques (FRSIT) et la première édition du prix d’excellence de la recherche scientifique. En ce qui concerne la reprise des activités pédagogiques dans les universités, il faut dire que le bilan de la session du baccalauréat au plan national est entièrement établi et se présente comme suit 38 324 admis, ce qui correspond à un taux de 40,90% contre 39,93% en 2017, toutes sessions confondues. L’université de Ouagadougou attend environ 5 000 admis de la Cote d’Ivoire qui viendront poursuivre leurs études supérieures au Burkina Faso. Les universités publiques attendent environ au total 40 000 nouveaux bacheliers.
« CAMPUS FASO »
La plateforme « Campus Faso » est une application informatique permettant aux étudiants de déposer leurs dossiers en ligne dans les différentes filières à travers les universités publiques. À la date d’hier, 3 octobre 29 994 dossiers étaient déjà déposés en ligne. Le ministère en charge de l’Education supérieur espère recevoir au moins 80% des demandes d’inscription en ligne d’ici le 7 octobre. Pour ce faire, le ministère a prolongé le délai de dépôt des dossiers jusqu’au 14 octobre 2018.
Saaniayouor KPODA (Stagiaire)