[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Une session parlementaire a eu lieu le 2 novembre. Les députés ont posé des questions par rapport aux fonds dédiés à l’emploi des jeunes. Des fonds qui sont dans une dynamique de regroupement repondra le ministre de la Jeunesse de la Formation et de l’insertion professionnelle, Smaila Ouédraogo.
Bien avant l’année 2000, le Burkina Faso a mis sur pied un certain nombre de fonds dont la vocation est de lutter contre le chômage notamment en milieu jeune. « Sauf que la tendance du chômage ne s’est pas inversée alors que des milliards y ont été engloutis» ainsi que l’observe le député Tahirou Barry. D’où la question : Que deviennent tous ces fonds crées depuis les années 2000 ?
Au nombre des différents fonds, trois relèvent du ministère de la Jeunesse : Il s’agit du Fonds d’Appui aux Initiatives des Jeunes(FAIJ), du Fonds d’Appui au secteur informel(FASI) ainsi qu’au Fonds d’Appui à la promotion de l’emploi (FAPE).Tous consistent en de fonds qui mettent des crédits au profit des jeunes et des femmes en vue de leur permettre qui de créer un emploi, qui de consolider celui déjà créé. L’ensemble de ces fonds a permis de créer environ 36 000 projets, près de 34 000 emplois et consolider près de 90 000 autres. Cependant, les différents fonds ont des succès différents. C’est ainsi que pour le fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ), le taux de recouvrement des fonds alloués n’est que de 20% alors qu’il grimpe à 81% pour le FASI. Plus de quatre milliards et demi ont été mobilisés pour ces différents fonds que le ministère de la Jeunesse envisage de réunir en un seul. Une déconcentration desdits fonds est aussi envisagée. Mais « on ne crée pas de l’emploi sans avoir au préalable créé un écosystème qui puisse permettre à ces emplois de s’épanouir » observe le député Ousséini Tamboura.
Le fait de prendre en compte les PME dans la commande publique fait partie de cet écosystème indique le ministre. De fait, il a annoncé avoir déjà proposé lors d’un conseil de ministres que le fonds de garantie passe de 20 à 1 million. Emu par le taux de remboursement peu élevé du FAIJ, le député Yahaya Zoungrana suggère de trouver des mécanismes de sorte à ne financer que ceux qui ont l’esprit d’entreprenariat. Pour lui, il y a lieu aussi de définir des critères pour entrer en possession des différents pour qu’ils ne servent pas le lit à recompense de militants d’un parti donné.
Soumana LOURA
Simon Compaoré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a procédé ce vendredi…
N’étant pas allée loin dans ses études, Mme Kambou/Kambou Sophie a opté pour l’entrepreneuriat. C’est…
Le Maire de la commune urbaine de Diébougou, Alphonse SOMDA s'est rendu le mercredi 22…
La jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), réunie au siège national…
Le Collectif ‘’L’appel de Kaya’’ a interpellé le gouvernement sur la situation humanitaire et sécuritaire…
(Ouagadougou, 23 septembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a livré ce…