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Les produits malgaches ont été bien appréciés lors de la 15e édition du SIAO. Ce qui a permis au pays invité d’honneur d’enregistré un bon chiffre d’affaire.
« Le marché était un peu timide au début. Mais progressivement avec le temps le marché a repris » a fait savoir Jacques Nosy, artisan du pays invité d’honneur, Madagascar. « Les articles malgaches sont beaucoup appréciés et beaucoup ont été payés. Le marché du SIAO 2018 a été abordable. », s’est-il réjoui. « C’est ma première participation au SIAO » a fait entendre Dany Malala Andrianasolo, une artisane malgache. Elle a présenté sa marque pagnelia qui, est une création de pagne à base de tissu local. Elle fait un mix avec les matières premières de Madagascar. Elle vend des sacs, des pochettes, des objets de décoration. Pour elle, il y a un potentiel pour le marché burkinabè pour les produits malgaches.
Mais malgré cette satisfaction vis-à-vis du marché, des difficultés ont été enregistrées. Elles sont organisationnelles mais cela est compréhensible, a soutenu Dany Malala Andrianasolo, « car organiser une grande manifestation n’est pas une chose aisée ». « Nous sommes des opérateurs économiques, nous devons être soutenus par les autorités malgaches et celles du Burkina Faso parce que quand nous sommes arrivés ici nous étions à la recherche d’un hôtel pour dormir ». Normalement cela ne devrait pas arriver. Il faut une bonne organisation des autorités pour la prochaine édition. Quant à la sécurité, elle a indiqué que le gouvernement burkinabè a pu maitriser la situation sécuritaire
Autres problèmes rencontrés, des bagages ont été perdus en cours de route on ne sait pas exactement où sont restés nos bagages. Nous n’avons pas de soutien. Il n’y a pas des gens qui peuvent nous soutenir à retrouver nos marchandises.
JUMELAGE DES PRODUITS BURKINA-MADAGASCAR, une forme d’intégration culturelle
« Le jumelage des articles burkina-malgaches invite les artisans à collaborer, à mettre ensemble leurs savoir-faire afin que chacun puisse améliorer son produit » a indiqué Fatimata Dayo, artisane burkinabè résidente à Madagascar. « C’est une forme d’intégration culturelle via l’artisanat» a-t-elle soutenu. Elle ajoute que le SIAO n’est pas seulement pour tirer du profit mais l’ensemble des produits africains qu’on veut faire rayonner sur l’échelle mondiale. Du côté produit malgache, il y a des produits en cuivre notamment la peau du crocodile, du serpent et des pierres précieuses. Du côté Burkina, il y a des habits qui valorisent la culture burkinabè tel que le koko donda. Le visa est très cher. Il faut réduire un peu, a souligné Jacques Nosy. Car, pour lui, l’idée du SIAO c’est de supprimer les barrières douanières afin de renforcer la coopération sud sud. Supprimer tous les obstacles qui bloquent le développement économique et social.
Saaniayouor KPODA (Stagiaire)
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