Le Centre National de l’Information, de l’Orientation Scolaire et Professionnelle et des Bourses (CIOSPB) tient pour la 5ème fois la Semaine Nationale de l’Information et de l’Orientation scolaire post bac (SIO). L’ouverture de la présente édition est intervenue ce mardi 25 août 2020 à Ouagadougou. Du 24 au 29 août 2020 sur le site du SIAO les nouveaux bacheliers pourront s’y rendre pour s’acquérir plus d’informations sur les différentes universités en exposition afin de faire le bon choix.
La présente édition qui se tient sous le thème « Problématique de l’accès à l’enseignement supérieur au Burkina Faso: filières de formation et bourses d’études », connait non seulement la participation de plusieurs structures nationales mais aussi internationales. Il s’agit des ambassades du Maroc, de la Chine, de la Tunisie, de l’Inde, du Canada, de Cuba pour n’en citer que celles-ci. Pour le président de la cérémonie Pr Alkassoum Maïga, la SIO vise à résoudre les problèmes dans le choix de structure ou d’une filière. Il a félicité les nouveaux bacheliers et les a invités à profiter pleinement de cette semaine qui est la leur.
Pour la présidente du comité d’organisation par ailleurs, Directrice Générale du CIOSPB Lydia Rouamba, la joie est immense car elle était sceptique quant à la tenue de ce rendez-vous « majeur ». « Avec l’apparition de la maladie à corona virus, mes collaborateurs et moi pensons ne pas pouvoir relever le défi de la tenue de cette activité, mais grâce à Dieu elle est désormais une réalité », s’est-elle réjouit. En remerciant les partenaires pour leur soutien, la présidente du comité d’organisation n’a pas omis de faire le bilan des cinq années de tenue régulière de cette initiative du CIOSPB. A l’en croire, de 28 établissements participants en 2016 avec environ 5000 visiteurs, la SIO se retrouve cette année 2020 avec 70 établissements participants avec en prévision plus de 9000 visiteurs et ce malgré la covid-19.
Les futurs étudiants quant à eux remercient le ministère pour la creation de ce cadre d’échange entre eux et les instituts. « Je suis contente de ne pas faire le tour de Ouagadougou pour avoir ces informations. Dans ce salon on a presque toutes les informations dont on a besoin », a laisser entendre Amina Sawadogo une nouvelle bachelière.
Mireille Bailly