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A travers cette sortie médiatique, le SYNTSHA peint en noir l’état de fonctionnement des centres de formation sanitaire notamment le CHU-YO. Pour le syndicat, ce centre ne peut répondre à ses véritables missions. Capacité d’accueil dépassées,pannes fréquentes d’équipements,services de chirurgie viscérale et de stomatologie pratiquement à l’arrêt, tel est le constat fait par la structure syndicale.Ce centre de référence est aujourd’hui devenu« l’ombre de lui-même » selon le secrétaire général du SYNTSHA Pissyamba Ouédraogo. Il a à cet effet interpellé le gouvernement à prendre des mesures diligentes pour un bon fonctionnement des différents centres de santé du pays.Les agents de santé ont également dénoncé des sanctions qu’ils qualifient d’arbitraires qui ont été infligées à certains de leurs camarades.Le cas le plus emblématique est celui du district sanitaire de Pouytenga dont 18 infirmiers chef de poste (ICP) ont été relevés de leurs fonctions le 28 Février dernier pour activités syndicales selon le SYNTSHA.Une note émanant du Haut-commissaire de la province du Kouritenga enjoignait ces infirmiers à « introduire des demandes d’affectation avant le 15 mars 2018 en pleine année scolaire sous peine d’être affectés d’autorité » explique Pissyamba Ouédraogo. Cette situation à en croire le secrétaire général du SYNTSHA découle de la crise entre le médecin chef de district et ses agents qui avaient critiqué la gestion de celui-ci.
Le syndicat des agents de santé exige alors l’annulation des nominations des nouveaux ICP et le maintien des anciens qui avaient été relevés de leurs postes. Il indexe ainsi le gouvernement comme « seul responsable de la détérioration du climat social dans les secteurs de la santé humaine et animale s’il persistait dans cette attitude » a indiqué Pissyamba Ouédraogo.
Tanga Thierry Zongo (Stagiaire)