[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits de Humains en Afrique (CIFDHA ) a présenté le jeudi 29 mars 2018 , le contenu des 6 rapports d’activité élaborés par les organisations de la société civiles dans le cadre du 3ème cycle de l’examen périodique Universel (EPU). Cet atelier d’information et de plaidoyer avec les représentations diplomatiques et les partenaires vise a présenter la situation des Droits de l’Homme au Burkina Faso .
Le Burkina Faso est l’un des pays ayant ratifié la quasi-totalité des instruments internationaux et régionaux de protection des droits humains .Malgré la multitude de texte adoptés au plan interne et les efforts consentis par le gouvernement pour se conformer à ses engagements , l’ineffectivité des droits de Humains , les violations et atteintes demeurent . L’objectif de cet atelier vise non seulement à présenter aux représentations diplomatiques accrédités au Burkina-Faso ainsi qu’aux partenaires techniques et financiers les rapports alternatifs de la société civile, mais également de mener un travail de plaidoyer axé sur les points de préoccupations et les recommandations formulées à l’attention de l’Etat .
Les préoccupations et les recommandations sur les droits civils et politiques , les conditions carcérales , la torture et pratique , la traite des personnes et les pratiques assimilées , ainsi que la peine de mort sont entre autres les points contenus dans le rapport que le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA ) a présenté aux représentations diplomatiques qui accompagnent le gouvernement dans la mise en œuvre des différentes recommandations.
Selon Corneille AGOSSOU, Directeur pays du PNUD au Burkina Faso, « la part contributive du système des Nations Unies est d’accompagner chacun des pays dans l’atteinte des droits spécifiques ». Cet atelier a un impact sur les droits humains au Burkina Fao selon le président du Centre d’Information et de Formation en matière de Droits de Humains en Afrique (CIFDHA ) ,Urbain YAMEOGO. Pour lui « les représentations diplomatiques accréditées au Burkina Faso vont s’approprier les préoccupations de la société civile et les recommandations , les répercuter au niveau de leur pays notamment au niveau du ministère des affaires étrangères de leur pays , mais aussi au niveau de leur représentation permanente au près des Nations Unies pour que ces pays puissent faire valoir les préoccupations et les recommandations de la société civile au près du Burkina Faso devant le conseil de droit de l’homme ».
L’examen périodique est un exercice entre paire , et ce sont les Etats qui examinent les Etats , et tous les Etats ne sont pas au même niveau de la situation des droits humains a dit- il. Il est important que nous en tant qu’acteurs de la société civile à travers nos contributions alternatives nous disons ce que nous pensons de la situation des Droits Humains a t-il expliqué.
Fiakofi Kossi (stagiaire)