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Le 24 juin 2018, le Président du Faso a dressé son bilan à travers une série d’interviews dans les médias. A cet effet, le chef de fils de l’Opposition a jugé la sortie médiatique d’ « improvisée et impréparée » donnant lieu à du déjà-vu. « Il apparait finalement que cette interview n’aura été qu’une tribune pour Monsieur Roch Marc Christian Kaboré d’annoncer sa candidature à l’élection présidentielle de 2020. » analyse le président de l’Union Pour le Changement(UPC). Une explication qui donne lieu à des questionnements. Il se demande les raisons qui pourraient bien pousser le chef de l’Etat à mi-mandat à annoncer « avec précipitation » sa candidature à sa propre réélection.
L’heure n’est pas à l’annonce de candidature à la présidentielle mais aux résolutions de problèmes qui minent la société burkinabè depuis l’avènement du Mouvement du Peuple pour Progrès(MPP) au pouvoir. Des problèmes qui sont classés sur divers plans. « La situation politique et sécuritaire dégradée, une situation économique caractérisée par la morosité, une situation administrative prise en otage par l’incivisme et la corruption, une situation sociale gagnée par la grogne » renchérit le CFOP. Pour la résolution de ces difficultés, « où sont passés ces 18 mille milliards de ce PNDES pour la santé, l’éducation, l’emploie de la jeunesse le commerce, l’élevage l’agriculture de nos braves et laborieux paysans, les bourses des scolaires et étudiants ? » s’est-il demandé.
La problématique de l’habitat et du logement a été aussi abordée au cours des échanges. Le programme de 40 000 logements à travers le mode de partenariat public-privé, n’a pas eu de suite. Les Burkinabè veulent aujourd’hui des assurances sur les éventuels partenaires financiers, les localités retenues, les dates de démarrage effectifs des travaux et des premières livraisons.
Concernant l’énergie, à la fin 2015, plus de 600 localités ont été électrifiées faisant ainsi passer le taux d’électrification national de 13.56% en 2010 à 18 %. En deux ans et demi, de gestion du pouvoir, le MPP et ses alliées n’ont frémi que d’un point de pourcentage pour s’établir à 19% en 2017. A cette allure, l’opposition politique reste pessimiste s’agissant du devenir du Burkina Faso.
« L’Etat burkinabè est en train de disparaitre » affirme Zéphirin Diabré. Diriger un pays c’est prendre des décisions quand il le faut et pour cette raison, il invite les filles et les fils du pays notamment les partisans du Mouvement du Peuple pour le Progrès a réconciliation sociale.
Mireille Bailly
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