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L’alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP), section provinciale du Kadiogo, a tenu une assemblée générale le samedi 21 décembre 2019 à Ouagadougou. L’objectif était de passer en revue les actions du gouvernement, surtout la situation sécuritaire du pays.
« Défis sécuritaire et mise en œuvre du programme présidentiel an IV », c’est ce fil conducteur qui a alimenté les échanges entre les responsables de l’APMP section provinciale du Kadiogo, et leurs militants. Plusieurs militantes et militants ont encore une fois de plus réaffirmé leur détermination à soutenir le président du Faso, Roch Marc Chritian Kaboré. En effet, ils sont sortis nombreux le samedi 21 décembre, pour répondre à l’assemblée générale de l’APMP. Une occasion pour les responsables politiques de faire le bilan des actions menées, mais aussi de mobiliser leurs militantes et militants pour les échéances électorales de l’an 2020. A en croire les premiers responsables de l’APMP, il s’agit d’un exercice devenu traditionnel. S’agissant de la situation sécuritaire, Clément Sawadogo, 2ème vice-président du MPP et chef de la délégation de l’APMP, a donné un bilan plein d’espoir en dépit des difficultés.
Selon lui si le terrorisme a pu gagner du terrain au Burkina Faso, c’est parce qu’il n’y avait pas d’une véritable armée au moment où le Mouvement du Peuple pour le Progrès accédait au pouvoir, compte tenu du démantèlement du RSP qui constituait la base de notre armée nationale. Néanmoins, il a rassuré les militants que l’armée est en train de monter en puissance. « Aujourd’hui, nous avons beaucoup avancé car nous avons acquis des blindés, des drones et autres. Nos hommes sont maintenant bien équipés par rapport à hier où dans certains commissariats ou de brigades de gendarmerie, on dénombrait parfois 5 ou 6 armes » a laissé entendre Clément Sawadogo.
Aussi, il n’a pas manqué de répondre à ceux qui estiment que Blaise Compaoré serait la solution au problème du terrorisme. « C’est vrai que Blaise Compaoré avait une relation avec des responsables djihastites, mais il ne contrôlait pas tous les groupes. Cela signifie que la situation était inévitable même si Blaise Compaoré était toujours au pouvoir » a renchéri le deuxième vice-président du MPP. Concernant le bilan général des actions du gouvernement durant les quatre les années écoulées, les conférenciers ont noté une satisfaction dans tous les domaines. Ils exhortent donc l’ensemble des militantes et militants à rester mobilisés derrière le président du Faso, afin d’arracher ensemble la victoire aux élections de 2020.
MICHEL CABORE