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Le ministre du développement de l’économie numérique et des postes a procédé à l’ouverture de la semaine nationale de l’internet et des technologies de l’information et de la communication. 14e du genre, elle se tient sous le thème : « Innovation numérique pour la transformation structurelle de l’économie et de la société ». Selon le ministre Hadja OUATTARA/SANON, l’occasion est donné aux responsables politiques, aux acteurs de l’écosystème du numérique de se pencher sur les voies et les moyens pour asseoir une économie numérique novatrice, capable de moderniser l’économie et la société burkinabè.
Au Burkina Faso, malgré l’enclavement du pays, le numérique est entré dans les habitudes des citoyens. Une raison qui hâte le ministère en charge du développement numérique à faire des TIC un levier important dans la réalisation du développement économique et sociale. Selon les données collectées par l’autorité de régulation, il ressort des chiffres importants a laissé entendre le ministre du développement de l’économie numérique et des postes Hadja OUATTARA/SANON. « Le nombre d’abonnés de la téléphonie mobile 2G était au premier trimestre 2018 de 18 millions 870 103 abonnés au second trimestre 19 millions 236434 abonnées pour un taux de pénétration au premier trimestre 93,21% et un taux de 95,02% au second trimestre. Le nombre d’abonnés internet au premier trimestre était de 6 millions 119 669 et au deuxième trimestre de 6 millions 619 758 abonnée pour un taux de 30% au premier trimestre et 32,7% au deuxième trimestre » dit-elle.
Elle déplore par ailleurs le taux du nombre d’abonnés du téléphone fixe qui s’élève à 14056 abonnées au premier trimestre, un chiffre qui n’a pas du tout connu de changement au deuxième trimestre pour un taux de 0.4%. Le taux de couverture du territoire national par la 2 G est de 82% et le taux de couverture de l’internet est de 21%. Le ministre n’a pas manqué de faire l’éloge des TIC d’aujourd’hui comparativement à celle d’il y a 13 ans. « A la première édition de la SNI, le Burkina Faso comptait a peine 1% d’internautes et la SNI s’est imposée au fil des années pour réfléchir sur les voies et moyens permettant de faire de notre pays un champion en matière de TIC » a-t- elle expliqué.
Le pari de cette 14e édition étant tenu, elle a salué les différents partenaires pour leur accompagnement inestimable. Malgré les acquis engrangés des défis restent énormes à relever. Pour Cheick F. Kanté représentant résident de la banque mondiale au Burkina Faso, l’enclavement géographique du Burkina Faso le pénalise en matière d’accès à l’internet et 40% des plus pauvres en pâtissent. « Conformément à l’objectif de numérisation du pays contenu dans le PNDES, le e-burkina est un projet soutenu par la Banque mondiale pour un montant de 20 millions de dollars US et ambitionne favoriser le développement d’infrastructures numériques où tous les organismes pourront recueillir, stocquer, utiliser et partager des données non seulement au sein du gouvernement mais aussi avec le secteur privé l’ensemble de la population » a-t-il relevé.
Parce que les TIC peuvent et doivent jouer un rôle prépondérant dans le développement socio-économique, le patron de la cérémonie Paul KABA TIEBA a au cours de cette cérémonie salué l’implication de la jeunesse qui participe à travers la mise en place d’applications innovantes.
Mireille BAILLY
