En 1970, la SNV, cette organisation Néerlandaise de développement déposait ses valises au Burkina Faso. Ce vendredi 2 octobre 2020, soit 50 ans après, l’organisation a jugé bon de marquer une halte, pour saluer la « belle » coopération entre elle et les communautés ainsi que les organisations locales du pays.
1970-2020, voilà maintenant 50 ans, que la SNV (organisation Néerlandaise de développement) existe au Burkina Faso. 50 ans d’intervention dans le secteur de l’eau et de l’assainissement, 50 ans de coopération avec les communautés et les organisations locales bref, 50 ans de développement durable au Sahel. Placée sous le thème : « changement systémique », cette commémoration a regroupé les acteurs du monde rural, le tout couronné par la présence du premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, représentant le Président du Faso. La SNV selon ses responsables, est spécialisée dans le renforcement des capacités des acteurs locaux, l’amélioration des performances et des services, le renforcement des systèmes de gouvernance et le soutien à l’accès aux marchés pour les groupes vulnérables/exclus.
A écouter les témoignages des uns et des autres, la SNV dans ses actions a trouvé des portes de sortie pour des entreprises et associations. Partant du développement du secteur informel, à la facilitation à l’accès aux crédits à moindre coût, en passant par la création d’emplois, les interventions dans la transhumance frontalière, l’augmentation des revenus des personnes vivant dans la pauvreté ainsi que l’accès aux services de base, c’est avec satisfaction que les bénéficiaires ont loué l’engagement de la SNV au sein des communautés au Burkina Faso. Aux dires de la directrice pays de la SNV Jannet Regt, l’organisation depuis son installation au Burkina il y a 50 ans, a eu une bonne collaboration avec les populations.
Selon le premier ministre Christophe Marie Joseph Dabiré, représentant le Président du Faso, malgré l’environnement socio-politique et sécuritaire parfois difficile, la SNV est toujours restée présente aux côtés des populations dans des secteurs clés de développement tels que l’Agriculture, les Energies Renouvelables, l’Eau-hygiène et Assainissement. « Le développement n’est possible à réaliser que si chacun et chacune de nous s’approprie l’idée, et entre dans la dynamique et la vision commune », a soutenu le premier ministre Dabiré.
La bio-digestion est un autre domaine d’intervention de la SNV. Ainsi, ses responsables ont fait savoir qu’elle soutient le Programme national des Bio-digesteurs au Burkina. Plus de 13 000 Bio-digesteurs disent-ils ont été construits dans les ménages agricoles à travers le pays, leur permettant d’augmenter leur résilience à travers les cuisines propres et des terres fertiles, respectivement grâce au gaz et au compost issue du bio-digesteur.
Nicolas BAZIÉ