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Les acteurs de la politique de sécurité nationale, sous la direction de Geneva centre for secured sector governance (DGAF) sont réunis en atelier ce 26 février 2020. Leur mission est de permettre aux journalistes de prendre connaissance de la politique de sécurité nationale, surtout dans un contexte où la sécurité ne cesse de se dégrader.
Le Burkina Faso connait une dégradation de sa situation sécuritaire depuis avril 2015 marqué par des attaques terroristes. Face à cette situation, le gouvernement a décidé lors d’une rencontre qui s’est tenue du 24 au 26 octobre 2017 de mettre en place une commission chargée d’élaborer une politique nationale de défense et de sécurité. D’où la présente rencontre qui a pour finalité d’informer et outiller les médias sur cette politique de sécurité nationale.
Selon le conseiller technique de Geneva Centre for Security Sector Governance ( DCAF), Sidibé Sadou, la politique de sécurité nationale est la formalisation et la conception qu’un Etat se fait sur les grandes orientations de sa sécurité nationale. Elle définit une vision stratégique en matière de sécurité nationale et fixe les objectifs à atteindre pour la réaliser. Sa vocation est de servir de référentiel unique d’alignement stratégique et d’élaboration d’autres documents. A l’en croire, la politique de sécurité nationale vise à rompre avec une conception sectorielle de la défense et de la sécurité et à offrir les fondements de vision et d’orientation stratégique de l’action publique élaborés dans un processus participatif et inclusif.
“La vision globale de la politique de sécurité nationale est de faire du Burkina à l’horizon 2050, une nation paisible, stable, unie , prospère, qui garantit une protection optimale de ses intérêts fondamentaux. Aussi, elle a pour but d’assurer la sécurité des institutions et promeut la sécurité humaine de ses citoyens” a affirmé le SG de la défense nationale, Colonel Théodore Palé. Et de poursuivre que mes objectifs spécifiques se déclinent sur six axes qui sont entre autres : défendre l’intégrité du territoire national, l’indépendance et la souveraineté nationale, l’État et les institutions républicaines contre toutes les formes d’agressions, de menaces ou de risques intérieurs ou extérieur ; et la protection du peuple burkinabé et ses biens à l’intérieur comme à l’extérieur du territoire national.
Wendemi Annick KABORE
