Ce 12 août 2020, le Burkina Faso a commémoré la journée internationale de la jeunesse. Une célébration au cours de laquelle les jeunes ont souhaité une place importante sur la table ronde des décisions pour la recherche de la paix et du développement. La cérémonie était placée sous la présidence du ministre de la jeunesse et de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes Salifo TIEMTORÉ et le parrainage de Lassané SAWADOGO, directeur général de la CNSS.
Le Burkina Faso a une fois de plus respecté la tradition. En effet, comme chaque 12 août de l’année, le monde entier commémore la journée internationale de la jeunesse. Le pays des hommes intègres n’est pas resté en marche de cette célébration. Cette journée au Burkina Faso était placée sous le thème « rôle et place de la jeunesse dans la consolidation de l’État de droit et la promotion de la Paix au Burkina Faso ». Un thème qui n’est pas fortuit, car il cadre avec la situation actuelle que vit le pays.
L’objectif général de cette commémoration est de rendre hommage à la jeunesse pour sa participation active et consciente à la construction d’un Burkina Faso uni et sécurisé, même si selon Moumouni Dialla, président du conseil national de la jeunesse, cela est seulement visible que dans les discours. À en croire, Moumouni Dialla, les jeunes ne sont pas assez inclus dans les prises de décisions dans la recherche de la paix et du développement, alors que poursuit-il, « la jeunesse est le fer de lance d’un pays et si elle n’est pas bien gérée, elle peut causer la perte de ce pays ». Voilà pourquoi, Moumouni Dialla, en s’adressant au ministre Salifo TIEMTORÉ, a souhaité que la jeunesse soit réellement impliquée dans la recherche de la paix et du développement. « Nous savons tous que le Burkina Faso est un pays majoritairement jeune, mais dans aucun parti politique ou une structure étatique importante la jeunesse occupe une place importante dans la sphère décisionnelle. On remarque l’absence totale des jeunes. Aussi, le Burkina a moins d’opérateurs économiques jeunes », a déploré Moumouni Dialla.
Pour le ministre Salifo TIEMTORÉ, le gouvernement est conscient de l’importance de la jeunesse et travail à prendre en compte la jeunesse dans les politiques de développement et de la recherche d’une paix durable au Burkina. « Leur réclamation est légitime parce qu’on dit aujourd’hui que la jeunesse est le fer de lance d’un pays et elle est aussi l’avenir, il convient donc de travailler dans le sens de leurs positionnements. Au niveau des autorités, cette vision est prise », a laissé entendre Salifo TIEMTORÉ. Avant de conclure que c’est à la jeunesse par leur engagement d’obtenir la place qui leur va de droit.
Quant au parrain, Lassané SAWADOGO, directeur général de la CNSS, représenté par Justin KIENOU, il reste convaincu que les jeunes, fer de lance des grands changements, sauront entreprendre des initiatives contributives pour consolider l’État de droit, la cohésion sociale gage d’un développement et une paix durable au Burkina Faso.
Pour rappel, c’est en 1998, par une résolution adoptée lors de la première conférence mondiale des ministres de la jeunesse, organisée par le gouvernement portugais en collaboration avec les Nations unies à Lisbonne du 08 au 12 août, que le 12 août a été déclaré journée internationale de la jeunesse.
Aubin OUÉDRAOGO