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Le samedi 18 mai 2019, l’Association des Elèves et Etudiants pour l’Emergence du Faso (AEEEF) a organisé un panel sur les valeurs sociales d’un mieux vivre ensemble au Burkina Faso. Ce panel s’est tenu dans un climat sociopolitique écorné par des conflits interethniques et communautaires, des communautés souvent victimes de stigmatisation liée au terrorisme. La cérémonie a lieu dans la salle de spectacle de la Maison de la Culture Monseigneur Anselme Titianma Sanou de Bobo-Dioulasso.
Cette cérémonie qui avait pour thème « Rôle et place de la jeunesse scolaire et estudiantine dans le renforcement du dialogue, de la paix et de la cohésion sociale au Faso » a débuté par une démonstration de trois groupes de danse représentant trois ethnies notamment le bobo, le peulh et le mossi, par des établissements de la place parmi lesquels le Lycée Ouezzin Coulibaly. L’objectif était d’appeler les différents groupes ethniques à un véritable mieux vivre ensemble sans haine. A la faveur de ce panel, les élèves et étudiants à travers leur président se sont engagés à promouvoir et à prôner les valeurs de tolérance, de paix, de pardon, d’amour, d’équité entre toutes les communautés vivant au Burkina Faso. « L’importance du maintien de la paix et de la cohésion sociale à travers nos propres cultures doit être aujourd’hui enseigné car nous sommes entrain de perdre certaines valeurs au profit de la modernisation et c’est ce qui nous met dans certaines situations que tout le monde connait » a dit Elvis Somda, président de l’AEEEF.
La cérémonie a également enregistré la participation de plusieurs chefs d’établissement de la ville de Bobo ainsi que celui du maire central accompagné par d’autres autorités. Dans son allocution, le maire central, Bourahima Fabéré Sanou a salué l’initiative et s’est dit dépassé par l’importance de l’évènement avant d’ajouter qu’il est temps que nous nous donnons les mains pour ce genre d’action afin que le Burkina Faso retrouve sa quiétude car notre pays traverse une période très difficile. Il a également profité de l’occasion pour interpeller les élèves et étudiants à plus de modération et d’humilité dans leurs revendications qui selon lui sont souvent sources de violences qui affectent la Paix et la cohésion sociale.
Plusieurs attestations ont été remises aux élèves et aux chefs d’établissement ainsi qu’aux autorités présentes. Il s’agit des attestations d’encouragement pour les chefs d’établissement et élèves pour leurs luttes dans le renforcement de la cohésion sociale et des attestations de reconnaissance aux autorités pour leurs profondes implications.
Koné Yaya (correspondant)