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L’ambiance est tendue à police nationale. L’institution traverse une crise des plus sérieuses. C’est ce que l’on a compris du point de presse animé par le syndicat, Alliance police nationale (APN). Le responsable de cette situation délétère à en croire le secrétaire général adjoint de l’APN, Ousman Ouédraogo, n’est d’autre que le directeur général de la police nationale, Jean Bosco Kiénou. Il l’accuse de beaucoup de maux. Si on veut le croire, le DG cherche à étouffer le l’APN, qui est un syndicat créé le 13 octobre 2018. Il l’accuse également d’affectation abusive en faisant allusion à certains responsables du jeune syndicat, dont le secrétaire général hors de la ville de Ouagadougou depuis le 26 octobre 2018. Déterminée à ne pas céder aux pressions, l’APN par la voix de son SG adjoint met en garde contre toute sanction qui pourrait être prise à l’encontre des délégués, points focaux et autres militants dans le cadre des activités du syndicat.
Un autre point qui a fait objet de débat, c’est la situation qui prévaut au sein de la police nationale. On peut l’affirmer, elle est délétère. Quand Ousman Ouédraogo déclare : « l’ensemble des policiers vivent dans la désillusion la plus totale », on comprend qu’il y a un souci. Il ne s’arrête pas là. Il renchérit : « le moral des policiers n’est pas seulement bas, il y a bientôt deux ans que notre moral a disparu ». Ici également le coupable du syndicat n’est personne d’autres que le premier responsable de la police nationale. Il dit regretter que ce dernier qu’il qualifie d’inexistant, d’inaudible, au lieu d’élaborer des stratégies pour sécuriser le pays, se rabaisse à arbitrer des rixes entre syndicats et œuvre à diviser les policiers. Sans mâcher ses mots, Ousman Ouédraogo qualifie son DG de notoirement incompétent. D’après lui, il ne dispose même pas de mots pour galvaniser les policiers. A l’en croire, tout ce que son supérieur sait faire, c’est de sanctionner arbitrairement, diviser les policiers et lire des oraisons funèbres au cimetière pour les policiers morts courageusement au front.
Au regard de la situation, le principal conférencier du jour prévient les Burkinabè de ne pas s’étonner de voir des policiers abandonnés leurs postes, car ces derniers se sentent abandonner a-t-il soutenu. Par sa voix, l’Alliance police nationale décline toute responsabilité vis-à-vis des agissements du directeur général de la police nationale.
Pour sa part, le secrétaire général adjoint, Ousman Ouédraogo sonne le rassemblement. Il conclut : « nous disons aux policiers et policières du Burkina que leur sort, leur vie est entre leur main ».
Thierry KABORE (Collaborateur)
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