Société : le CDAIP dénonce des irrégularités dans la gestion de son arrondissement

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La Coordination des Comités de Défense d’approfondissement des Acquis de l’Insurrection Populaire (CDAIP) de Sig- Noghin, a animé une conférence de presse le mercredi 18 septembre 2019, à Ouagadougou. L’ordre du jour a porté sur trois points. Il s’agit de l’affaire Toécin Yaar, du lotissement à Silmiougou et le litige entre l’Eglise des Assemblées de Dieu Viim Kuilga du pasteur Kaboré Kouma et les maraichers.

S’agissant de l’affaire Toécin Yaar, la coordination dénonce une gestion frauduleuse des places sur le nouveau site du marché. A ce titre les conférenciers soulignent que le rapport de mission d’investigation produit par le Ministère d’Administration Territoriale, à la demande du REN-LAC, confirme leurs propos. Cependant, rien n’est encore fait pour traduire les auteurs de la fraude en justice. Toujours au sujet du dossier de Silmiougou, les conférenciers ont décrié l’attitude de certains responsables de la mairie. A les entendre, ces responsables ont attribué des terrains à plusieurs sociétés immobilières au détriment des pauvres populations.

A titre d’illustration la coordination déclare que selon des sources concordantes, une extension de 15 hectares a été faite dans le village de Silmiougou, qui au départ était prévue prioritairement pour les résidents de la zone non lotie. Enfin concernant le litige entre le pasteur et les maraichers. Selon le récit des conférenciers le pasteur Kaboré Kouma et ses complices sollicitent l’expulsion des maraichers sur les lieux. Le pasteur demande également que les maraichers convoqués soient condamnés et qu’ils lui payent aussi une somme de 24 19 000 FCFA.

En rappel, le pasteur s’est installé sur le site en 1995 avec le soutien des maraichers. Malheureusement lors des travaux de l’échangeur du nord une partie de son église a été rasée, et cela lui a fait bénéficier un dédommagement. A cet effet c’est à la grande surprise des maraichers d’apprendre un jour que le pasteur s’est fait établir un arrêté lui conférant les droits de propriété d’un terrain d’une superficie de 8772 mètre carré, invitant ainsi les maraichers à quitter les lieux pour la construction de son église. La coordination appelle les autorités à se pencher diligemment sur ces trois dossiers.

Michel Caboré

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