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Le Cadre d’expression démocratique (CED)/ Renouveau salue l’ouverture du procès du putsch manqué de septembre 2015. Roland Yerbanga et ses camarades, invitent les autorités judiciaires à garantir les droits des parties. « Ce procès doit être un exemple pour que plus jamais au Burkina Faso personne ne s’avise de chercher à conquérir le pouvoir par des voies autres que celle de la démocratie » a souhaité Roland Yerbanga. A l’en croire, la réhabilitation physique, matérielle, morale des victimes et de leur ayant droit constituent les attentes du Cadre d’expression démocratique renouveau.
La déclaration du président du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP) sur la question sécuritaire lors d’une conférence de presse a été analysée par le président du CED/Renouveau et ses camarades. Pour eux en disant que « le remède de la sécurité au Burkina c’est le CDP », le premier responsable de ce parti montre qu’il est de près ou de loin mêler à une quelconque déstabilisation du pays. Face à la situation, les dirigeants du Cadre d’expression démocratique renouveau invitent les autorités à prendre des mesures pour sanctionner le parti. « Nous demandons au ministre de l’administration territoriale de suspendre immédiatement le récépissé du CDP » ont-ils soutenu. Avant d’ajouter que « le peuple n’acceptera jamais le retour de l’ancienne politique tel que sollicité par le président du CDP ».
Le ministère de l’administration territoriale accédera t-il à la demande du CED renouveau ? En attendant, les responsables de cette structure disent être prêts à user d’autres canaux pour se faire entendre en cas de non satisfaction.
M’pempé Bernard HIEN
