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Le Conseil d’information et de suivi des actions du gouvernement (CISAG) a donné sa lecture de l’actualité nationale. C’était au cours d’un point de presse tenu à Ouagadougou le 09 mai.
Par rapport aux grèves des syndicats, le CISAG par la voix de Issiaka Ouédraogo, estime que tous les travailleurs doivent être traités sur un pied d’égalité. Pour que cela soit une réalité, le gouvernement gagnerait à collaborer davantage avec le président du Faso. « Tout n’est pas rose au Burkina Faso. Mais tout pourrait l’être » selon les conférenciers. Le CISAG a décrit la situation nationale qui prévaut avant de donner son point de vue. Pour lui, les choses ne vont pas bon train, parce que le président du Faso travaille seul et le gouvernement gagnerait à collaborer pour que règne la cohésion sociale.Au plan politique, le président du CISAG donne raison à l’opposition politique car le dialogue politique instauré par le président du Faso et l’opposition politique pour la bonne tenue de l’organisation des élections de 2020 devrait être précédé d’une remise de cahier de charges. « La bonne tenue de l’élection présidentielle de 2020 au Burkina constitue un défi pour la jeune démocratie du pays et nous interpelle tous » a expliqué Issiaka Ouédraogo.
Au plan sécuritaire, il salue la « bravoure des forces de défense et de sécurité sur le terrain ». « Les chefs des armées ne sont pas dans des bureaux à Ouagadougou, ils sont sur le terrain et cela est à saluer » s’est-il réjoui. Outre la question politique et sécuritaire, le CISAG est revenu sur les nombreuses grèves à répétition des syndicats dans la fonction publique. Ces grèves constituent un énorme coup dur pour le fonctionnement global de l’administration. Comme solution idoine, Issiaka Ouédraogo recommande que « chaque responsable mette la main à la pâte ».
Le CISAG a, par la même occasion, condamné l’action des agents de la POSTE-BF qu’il juge indécente. « Le vent de l’insurrection populaire semble entrainer le pays dans une situation très inquiétante » a-t-il laissé entendre. « Faire la grève est une bonne chose mais elle doit respecter la dignité humaine » insiste le président . Par ailleurs le CISAG a loué l’action du premier ministre descendu en compagnie du ministre en charge des infrastructures pour constater de visu l’avancée des travaux de la route de l’hôpital. Lequel chantier traine en longueur et crée des désagréments aux populations riveraines.
Mireille BAILLY