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Le Syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires et adjoints administratifs (SYNACSAB), était face aux hommes des medias le mardi 25 juin 2019, à Ouagadougou. Objectif : exprimer son mécontentement sur le manque de volonté du gouvernement à mettre en application sa plateforme revendicative.
Depuis un certain temps, les contestations sociales ne cessent de s’élargir au Burkina Faso. Ainsi, à la suite de plusieurs syndicats c’est le tour du SYNACSAB, de monter au créneaux pour exiger du gouvernement des meilleures conditions de vie et de travail. A cet effet, il a réuni la presse le mardi 25 juin 2019, à la bourse du travail pour annoncer une marche de protestation à Ouagadougou. Cette marche aura lieu le mercredi 26 juin prochain, malgré le refus d’autorisation de la mairie de la ville de Ouagadougou. En effet la mairie évoque des raisons liées au contexte d’insécurité.
Mais pour le SYNACSAB, l’initiative de la mairie est illégale et arbitraire avec des fondements politiques, car pourquoi ne pas l’appliquer à tous les syndicats. Cette marche prévue sur le premier ministère, s’inscrit dans le cadre du mot d’ordre de grève lancé pour la période de 25 au 28 juin 2019 sur l’ensemble du territoire national. Pour le syndicat, c’est du dilatoire de la part du gouvernement car la plateforme revendicative a été déposée depuis le 26 avril 2017 sous le règne de l’ex premier ministre Paul Kaba Thiéba.
Cependant, environ deux ans après aucune satisfaction n’est à l’horizon. C’est pourquoi il appelle l’ensemble de ses militants à la mobilisation constante afin d’amener les autorités à se pencher sur leur dossier. Les points de revendication sont entre autres : la prise en compte des astreintes particulières des administrateurs civils, secrétaires et adjoints administratifs pour l’instauration d’une indemnité spécifique d’administration du territoire à leur profit ; l’adoption de l’application du plan de promotion et de formation continue des agents et l’adoption et l’application de la loi portant institution du corps préfectoral au Burkina Faso, dont le projet a été validé au COTEVAL. A partir du 1er juillet 2019, le syndicat compte accentuer sa lutte à travers le traitement des dossiers à 1% si rien n’est fait.
Michel Caboré
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