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Société : “ les lanceurs d’espoir ” un groupe qui entend insuffler une lueur d’espoir

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Depuis l’apparition du Covid 19 au Burkina Faso, plusieurs personnes se sont engagées dans des campagnes de sensibilisation. Parmi elle “ les lanceurs d’espoir ” avec à sa tête Moussa Porgo. Afin de mieux découvrir ce groupe de jeunes engagés dans la lutte contre le coronavirus, FasoPiC.net a rencontré son premier responsable pour de plus amples informations. Lisons plutôt.

FasoPiC : Présentez-nous le groupe « les lanceurs d’espoir »

Moussa Porgo : « les lanceurs d’espoir » est groupe ou un mouvement de volontaires constitué le 17 mars dont les premières intentions étaient de passer des messages d’espoir et d’amortir la psychose et la désinformation autour du Covid 19. Très vite, nous sommes passés aux actions sur le terrain.

FasoPiC : D’où est venue l’idée de créer un tel groupe ?

Moussa Porgo : nous avons constaté une forme de politique insufflant de peur sur les réseaux sociaux où tout le monde informe, tout le monde est spécialiste en tout et très souvent se rue sur les mauvaises nouvelles. C’est ainsi que j’ai pensé à faire un autre discours tout en tenant compte de la réalité qu’est le Covid 19, en partageant un message d’espoir. Car comme on a coutume de dire, la peur pousse à l’inaction et il faut espérer pour pouvoir agir. J’ai fait une publication : « Et si on créait un groupe qui va s’appeler les Lanceurs d’espoir ? « Très vite il y’a eu beaucoup de réactions. Ensuite on a créé un groupe WhatsApp dans lequel tous les membres interagissent dans le cadre de nos activités.

FasoPiC : Combien de membres compte ce groupe ?

Moussa Porgo : A ce jour nous comptons 222 membres. Mais ce chiffre n’est pas exhaustif puisque chaque jour que Dieu fait des volontaires s’invitent.

FasoPiC : Comment menez-vous vos activités ?

Moussa Porgo : Nous réfléchissons à nos actions en groupe, nous définissons quoi faire ? Pour qui ? Comment le faire ? Où le faire ? avant de passer à la mise en œuvre. Cette mise en œuvre se fait par la ressource humaine très engagée du groupe, l’apport en nature et en espèces des membres. Les apports en espèces sont utilisés entièrement pour acquérir les dons qui sont distribués. Sur le terrain chacun se charge de ses moyens pour être là (eau, essence…). Tout ce qui est donné est au profit des dons.

FasoPiC : quelles sont les activités déjà menées ?

Moussa Porgo : En dehors des messages d’espoir que nous publions régulièrement, le 25 mars passé, nous avons mené une campagne de sensibilisation suivie de remise de gel hydroalcoolique, de masques, de savons au marché de Toessin, au Rond-point de la Jeunesse, au marché de Gounghin, au Rond-point de la Patte d’oie, à la police municipale et chez les déplacés de Pazzani.

FasoPiC : quel est votre domaine d’intervention ?

Moussa Porgo : Nous intervenons dans le social. C’est-à-dire que nous intervenons auprès des populations vulnérables (les vieilles personnes, les personnes démunies) dans la ville de Ouagadougou et alentours, aussi soutenons nous les agents de santé et de sécurité à la hauteur de ce don nous avons ou pouvons donner.

FasoPiC : Comment se font les collectes de don ?

Moussa Porgo : jusqu’ici, les collectes se font sur la base de contribution des Lanceurs d’espoir essentiellement.

FasoPiC : pendant combien de temps s’étendra votre activité ?

Moussa Porgo : pour vivre, il faut de l’espoir. Tant qu’on pourra être utile, on sera là. Mais le mieux qu’on dise, notre souhait est que l’on trouve une solution à cette maladie.

FasoPiC : quelles sont vos perspectives ?

Moussa Porgo : comme perspectives, c’est de mener des actions plus grandes au bénéfice des populations dans une forme de fédération organisée des organismes nationaux et internationaux agissant dans l’humanitaire et le social.

Wendemi Annick KABORE

Michel Caboré

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