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Le Burkina Faso tout comme les autres pays du monde connait un problème d’inégalités dû à la division sexuelle du travail ou du travail non rémunéré qui grosso modo pèse sur les épaules des femmes. Selon Mariamé Ouattara, économiste familiale, experte en genre, les charges familiales ne font que paupériser les femmes. Et cela n’est pas sans conséquence car avec ces charges, elles n’ont pas le temps d’entreprendre des activités rémunératrices de revenus. Et cela constitue un manque à gagner pour les états.
Au Burkina Faso, les charges familiales reversées aux femmes font perdre à l’État 65% de son produit intérieur brut ( PIB) a indiqué Mariamé Ouattara. Pour elle, ces activités concernent généralement les soins des malades, la reproduction sociale, la cuisine et la maternité. A en croire l’experte, une femme qui est submergé à la maison ne peut plus produire correctement dans d’autres secteurs car elle perd une grande partie de ses forces.
Pour lutter contre cette inégalité surtout pour ce qui concerne les charges familiales, Mariamé Ouattara estime qu’il est impériale de revoir le système éducatif, la non victimisation des femmes, le pouvoir de négocier avec les hommes ainsi que l’appui des politiques.
Wendemi Annick KABORE
