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Dans un contexte d’insécurité marqué par le terrorisme, le secteur de la sécurité privée est un partenaire privilégié du gouvernement en matière de sécurisation des biens et des personnes, mais aussi du territoire national. C’est conscient de cela que le gouvernement, à travers son département de la sécurité, a fait du dialogue social un instrument privilégié de concertation en accompagnant les partenaires sociaux dans l’assainissement de leurs rapports professionnels par les négociations et la conclusion des conventions collectives.
« L’aboutissement des négociations d’une convention collective nécessite des sacrifices et des concessions d’une part et d’autre » a soutenu Jean Marie Sompougdou, représentant le ministre du travail et de la protection sociale. C’est pourquoi, tout en réitérant ses encouragements, il a exhortés les acteurs de sociétés privées de sécurité à des débats empreints de respect mutuel en ayant toujours à l’esprit l’intérêt général.
A en croire, Francis Ouédraogo, président des centrales syndicales et représentant des travailleurs, cette convention collective va constituer un important parti pour explorer toutes les pistes idoines afin de nouer des relations professionnelles d’une part entre les agents de sécurité et d’autre part entre les agents de sécurité et le patronat.
Wendemi KABORE