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Le comité de l’Appel de Manéga a organisé une conférence de presse le mercredi 5 février 2020, à Ouagadougou. L’objectif de la rencontre était de procéder à la présentation de sa feuille de route élaborée dans le cadre de la recherche de la paix au Burkina Faso.
Cela fait maintenant quatre années que le pays des hommes intègre vit une page douloureuse de son histoire. En effet, il est confronté à de multiples attaques terroristes et aux affrontements intercommunautaires. Malgré les options classiques et modernes utilisées, la crise prend de l’ampleur et le péril national devient de plus en plus réel. Face à cette situation, il était donc nécessaire de changer de perspective en essayant la solution africaine et traditionnelle. C’est pourquoi l’Appel de Manéga a jugé impérieux de faire intervenir les anciens et les sages , en vue d’une nouvelle approche en leur demandant de proposer une feuille de route qui permettra d’aller urgemment à la réconciliation nationale et la paix.
Ainsi, dans la présente feuille de route on retrouve les thématiques suivantes : l’unité nationale ; l’économie ; les forces de défense et de sécurité ; l’insurrection populaire et le coup d’état de 2015 ; les exilés politiques et autres ; la promotion du civisme ; les élections ; la mémoire et l’histoire du pays ; et l’apaisement social. Par ailleurs, il est recommandé un forum de réconciliation nationale inclusif auquel prendront part les exilés politiques et autres. Comme actions à court terme, la feuille de route exige entre autres : la condamnation expresse des actes de violence de 2014 et 2015 par les autorités en place ; le pardon ; le retour des exilés politiques et autres que les sages et les anciens jugent nécessaire.
Autre chose, la feuille de route exige aussi des actes de contritions publiques et de repentir. Ce qui signifie que tous les acteurs de l’insurrection populaire et les putschistes de 2015 qui ont commis des actes de violence ou autres crimes doivent publiquement reconnaitre leurs torts et demander le pardon à la nation. Aussi, les acteurs qui soutenaient la modification de l’article 37 doivent également faire le même exercice.
MICHEL CABORE
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