[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
« Le mécanisme de suivi-évaluation axé sur les résultats dans les politiques publiques du Burkina Faso : Cas du Bureau de Suivi du programme Présidentiel (BSPP) », c’est sur ce thème que Kassum Bado, étudiant en Master 2 à l’Institut Supérieur de Management de Koudougou (ISMK), a soutenu son mémoire de Management et gestion des projets a soutenu le Samedi 20 Juillet 2019. Le travail de l’impétrant a été sanctionné par la note de 15/20 avec la mention Bien.
C’est sous la direction de Dr Salif Birba, que l’impétrant, Kassum Bado a préparé son master 2 de recherche en Management et gestion des projets. Le choix d’un tel thème, selon l’impétrant, se justifie par le fait que le taux de pauvreté au Burkina ne cesse de croitre, malgré les efforts faits à travers les différents référentiels politiques depuis les années 2000 à nos jours, notamment le Cadre Stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP) en 2005, la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD) en 2010 et le Plan National de Développement Economique et Social (PNDES) en 2015. Il ressort du travail de l’impétrant que l’analyse des indicateurs de pauvreté monétaire, fait apparaitre que 40,1% de la population en 2014, vivait en-dessous du seuil de pauvreté.
Ce qui a donc amené Mr Bado, à se poser la question à savoir s’il existe un problème au niveau du suivi des projets de développement. « C’est ce qui m’a amené à émettre l’hypothèse de recherche selon laquelle, il existe dans les politiques publiques au Burkina Faso, un outil de suivi qui permet d’évaluer et pour nous le Système de Suivi Evaluation Axé sur les Résultats (SSEAR) est l’outil le plus fiable, par ce qu’il a un impact sur le citoyen » a expliqué Kassum Bado.
Pour ce qui est des forces du bureau de suivi du programme présidentiel, l’impétrant a fait apparaitre le fait que les projets aient été identifiés à partir des engagements du président du Faso et déclinés au nombre de 626. Cependant, le BSPP est confronté à un handicap majeur qui est celui de l’absence de technologie avancée notamment la non-utilisation de logiciel de suivi, de gestion de projet tel que MS-Projet dont l’utilisation peut être bénéfique pour des gains financiers et en temps. Il préconise alors que le BSPP se réfère au référentiel de la banque mondiale qui propose un système de suivi évaluation sur 10 axes, parmi lesquels la première étape qui s’avère la plus importante est la volonté politique. « Lorsque cette première étape n’est pas franchie, cela se ressentira sur le reste des politiques élaborées » clame Kassum Bado.
A l’issue de la présentation, place a été donné au jury de faire des observations et de poser des questions à l’impétrant ; avant de saluer la qualité de son travail et l’effort de sa recherche. C’est donc par la note de 15 sur 20 que le mémoire de fin cycle de Master professionnel de Kassum Bado a été sanctionné avec la mention « bien ». Après l’obtention de ce diplôme qui constitue une nouvelle flèche à l’arc de l’impétrant, celui-ci dit vouloir se lancer dans la consultation pour proposer ses services sur les questions de projets, de programmes politiques ou de suivi-évaluation des programmes.
Aziz KABORE (Correspondant)
Simon Compaoré, président du Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP), a procédé ce vendredi…
N’étant pas allée loin dans ses études, Mme Kambou/Kambou Sophie a opté pour l’entrepreneuriat. C’est…
Le Maire de la commune urbaine de Diébougou, Alphonse SOMDA s'est rendu le mercredi 22…
La jeunesse du Congrès pour la Démocratie et le Progrès (CDP), réunie au siège national…
Le Collectif ‘’L’appel de Kaya’’ a interpellé le gouvernement sur la situation humanitaire et sécuritaire…
(Ouagadougou, 23 septembre 2021). Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a livré ce…