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Dans le cadre de ses visites de terrain de la campagne agricole, le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques (MAAH), Jacob Ouédraogo était dans le plateau central précisément dans la commune rurale de Dapelgo, ce jeudi 20 septembre 2018. Il a visité une exploitation agricole de près de 102 ha appartenant au Laarlé Naaba Tigré, qu’il a encouragé.
Il fait partie des grands producteurs burkinabè. Nous parlons du Larlé Naaba Tigré. Si le ministre de l’Agriculture et des Aménagements hydrauliques (MAAH), Jacob Ouédraogo s’est rendu dans son champ d’exploitation, ce n’est surement pas à cause de son rang au sein de la communauté coutumière, mais parce le ministre de l’empereur des Mossis est un grand paysan qui contribue au rêve des autorités burkinabè d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. A lui seul, il exploite une ferme agrosylvopastorale d’une superficie de 102 ha sur laquelle l’on retrouve de diverses cultures telles que : les céréales, les légumineuses, en passant par les produits maraichers, la pisciculture et l’élevage. A en croire le producteur, toutes les cultures citées ci-dessus ont été faites à base de l’engrais bio. Il a précisé que pas un seul gramme d’engrais chimique n’a été associé. « Je m’inscris dans la vision du ministre, qui est de quitter l’engrais chimique pour aller vers l’engrais bio », a-t-il souligné. Pour lui, l’engrais bio est non seulement le mieux indiqué pour la bonne santé des populations, mais aussi le mieux indiqué pour compéter sur le marché céréalier international. « Les cultures faites à base d’engrais chimique sont proscrites dans le marché international », a précisé l’agrobusiness man.
Dans ses dires, l’homme se dit être honoré et encouragé par les autorités en charge de l’agriculture qui selon lui, ont bien voulu, « se rendre dans ma ferme pour montrer leur engagement derrière tous les paysans du Burkina Faso ». En effet, En marge de la doléance adressée par le Laarlé Naaba au ministre de l’Agriculture en 2017, demandant la construction d’un magasin de stockage de céréales, chose faite, l’homme de la Jotrofa a encore soumis au premier des paysans une autre doléance. Celle d’inclure le mung bean dans l’alimentation des burkinabè. C’est une doléance qui n’est pas tombée dans l’oreille d’un sourd, car il sera rassuré par le ministre. Pour Jacob Ouédraogo, sa présence dans ces lieux a pour but d’encourager sa majesté, qui pour lui est un modèle que tous les agro business du Burkina doivent suivre. « C’est un modèle pour notre agriculture et j’ai tenu à venir personnellement l’encourager et le féliciter », a laissé entendre le premier des paysans. Avant de clore son propos, il a laissé entendre que des projets d’accompagnement sont en cours pour soutenir la ferme agrosylvopastorale Sompagnimdi du Laarlé Naaba Tigré, notamment dans l’achat des différents produits et l’accompagnement dans la production du mung bean, qui s’avère être à la fois un aliment et un remède. « C’est quelque chose qu’il faut accompagner pour avoir un label burkinabè », a-t-il conclu.
Thierry KABORE (Collaborateur)
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