Ce lundi 12 avril 2021, le Conseil d’Information et de Suivi des Actions du Gouvernement (CISAG) a animé un point de presse. Le but était de donner son appréciation sur un certain nombre de sujets en tant que structure de veille.
Reconfiguration de l’espace partisan post élections, la situation sécuritaire actuelle à l’Est et au Sahel, la crise dans le secteur des transports, l’Economie nationale en lien avec la crise sanitaire et la crise dans le secteur de l’éducation, tels sont les différents points qui ont été abordés au cours de ce face à face avec les journalistes.
Selon Issiaka Ouédraogo, président du CISAG, les tiraillements observés autour de l’affiliation à la majorité et à l’opposition interpellent sur la nécessité de relire la loi sur le statut du chef de file de l’opposition afin d’éviter les amalgames. A en croire M. Ouédraogo, les récentes sorties médiatiques de certains partis politiques dénonçant une lettre du MATD est la preuve que cette loi n’a pas la même interprétation chez tous les acteurs politiques ; de ce fait elle mérite dit-il d’être relue et actualisée.
Pour les conférenciers, le secteur du transport va mal au Burkina Faso. En effet, affirme Issiaka Ouédraogo : « les menaces de grèves et de blocages qui prennent parfois en otage les burkinabè montrent un besoin impérieux de mettre de l’ordre dans ce secteur sensible de la vie publique et économique ». Et de préciser qu’en dépit des luttes corporatrices et des comportements monopolistiques, force reste à la loi. « Nul n’est au-dessus de la loi et ne doit en aucun cas se comporter comme un super citoyen. Au contraire, les tentatives de contournement de la loi doivent être sanctionnées avec la plus grande rigueur» a martelé le président du CISAG.
Autre point abordé, l’économie nationale en lien avec la crise sanitaire. Pour le président de cette structure de veille, face aux difficultés que rencontrent les entreprises en raison de la pandémie de la Covid-19, il espère une ouverture rapide, progressive et concertée. Pour ce faire annonce Issiaka Ouédraogo : « le CISAG envisage dans les jours à venir, en collaboration avec d’autres structures associatives, l’organisation d’une marche de soutien à la relance économique ».
Par rapport aux accusations portées contre Apollinaire Compaoré au sujet de supposés trafic dans lesquels il serait impliqué, les responsables du CISAG condamne ces allégations. Pour eux, la nation doit reconnaissance à cet opérateur économique qui disent-ils, à l’image de feu Oumarou Kanazoe constitue un exemple qui doit inspirer les jeunes générations. Et de renchérir qu’en tant qu’OSC, ils dénoncent les combats d’arrière garde qui nuisent les intérêts de notre pays.
Wendemi Annick KABORE
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