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L’agence nationale d’encadrement des exploitations minières artisanales et semi-mécanisée (ANEEMAS), a organisé le vendre 15 novembre 2019 à Gaoua, avec les acteurs miniers. Objectif : les sensibiliser pour une meilleure exploitation aurifère.
Afin d’assurer sa mission de régulateur dans le secteur de l’or, l’ANEEMAS a rencontré les acteurs pour dans le but de leur signifier les objectifs qui leurs sont assignés. Salofou Trahoré directeur général de l’ANEEMAS dans ses propos a laissé entendre qu’au regard de la sécurisation de notre pays l’implication de tout le monde est nécessaire dans cette lutte. Il a poursuivi en affirmant : « Dans le cadre de la formalisation de l’exploitation artisanale nous allons avoir des répondants dans chaque site. Tous les gestionnaires des sites seront dans l’obligation de tenir un registre où ils vont répertorier tous les détenteurs de puits d’exploitation artisanale. Les détenteurs de puits vont également tenir un registre pour répertorier l’ensemble des employés qu’ils auront au niveau de leurs puits » a déclaré Salofo Trahoré. Sur le fait que les orpailleurs entrent dans certaines écoles pour creuser, M .Trahoré ajoute « les dispositions réglementaires sont assez claires à ce niveau. Vous avez des zones où l’exploitation est formellement interdite donc celui qui enfreint a cette réglementation est passible a des amendes et d’emprisonnement et quand cela arrive nous leurs disons de déguerpir » a-t-il soutenu.
Kadeoua Tuanwigniniyi Raoul , chef de bureau d’encadrement de Gaoua, fut le communicateur du jour, trois modules ont été présentés aux acteurs, le premier a porté sur la présentation de l’ANEEMAS et ces missions, le deuxième a concerné le cadre réglementaire sur l’exploitation artisanale et le troisième c’est comment les sites seront organisés et les acteurs qui doivent participer pour la bonne organisation. Pour ce qui concerne l’organisation, les sites seront faits en trois zones, à savoir la zone d’extraction, la zone de traitement, la zone d’habitation et d’activité diverses. Tout cela se fera par l’identification des artisans miniers, une fois cela est fait, tous les sites qui sont sans autorisation artisanale ou sans permis d’exploitation sont d’office sous le contrôle de l’ANEEMAS, à en croire Kadeoua Raoul.
Et ces sites l’ANEEMAS va concéder la gestion à des personnes physiques ou à des coopératives et à travers des conventions assorties des cahiers de charge et toute personne qui a une carte d’intermédiaire que l’ANEEMAS délivre peut prétendre à cette convention. Si les conventions sont signées désormais l’ANEEMAS traite avec le concessionnaire et cela facilite l’organisation car il y a des normes au niveau de la structure a conclu M.Kadeoua chef de bureau ANEEMAS Gaoua.
Pour le haut-commissaire Marie Sylvanus Doamba, cette rencontre est la bienvenue : « Elle nous a permis de comprendre davantage le rôle de l’ANEEMAS, il souhaite qu’il dispose de bon traducteur car si le message n’est pas bien passé cela entraînera des interprétations puis viendra le désordre ».
Victorien DIBLONI (Correspondant)