[responsivevoice_button voice= »French Female » buttontext= »Ecouter l’article »]
Composés des organisations syndicales et organisation de la société civile, les marcheurs ont arpenté les artères de la ville de Gaoua, ce lundi 16 septembre 2019 en répondant à l’appel de l’unité d’action syndicale et des organisations de la société civile.
L’UAS et les différentes organisations exigent du gouvernement des réponses faces aux problèmes sécuritaires, la violation des libertés démocratiques et syndicales, le pillage des ressources minières, le non-respect des engagements vis-à-vis des partenaires sociaux etc. Sansan Bienvenu DA responsable de l’unité d’action populaire du Poni (UAP) justifie davantage cette marche en ces termes, « nous sommes sortis pour interpeller le gouvernement sur l’inertie totale qu’il observe alors que l’insécurité va de plus en plus grandissant sur toute l’étendue du territoire national »a-t-il dit avant de renchérir que « Toutes les zones sont touchées par les actes terroristes alors que le gouvernement à notre entendement ne fait rien pour pouvoir permettre à nos forces de défenses et de sécurité de se défendre et de pourvoir sécuriser l’ensemble du pays » .
Les marcheurs entendent aussi par cette journée attirer l’attention du gouvernement sur les points de revendication syndicale « aussi nous voulons que le gouvernement revienne sur les différents protocoles d’accords qui sont en souffrance et trouver des solutions à cela » a confié Sansan Bienvenue DA. Il soutient par la suite que les marcheurs ont bien voulu aller jusqu’à la cours du haut-commissariat de Gaoua mais qu’ils ont été contraints par la compagnie républicaine de sécurité (CRS) de rebrousser chemin « nous ne pouvons pas les en vouloir, ils sont sur l’autorité des dirigeants de ce pays, ce n’est pas de leur plein gré sinon ils en voudraient pas à ceux qui voudraient qu’on leur donne les moyens nécessaire pour bien sécuriser la nation, nous, nous n’avons pas de problème avec eux » a laissé entendre le responsable de l’UAP du Poni.
Victorien DIBLONI (Correspondant)