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Le projet d’appui aux populations locales dépendantes de la forêt (PAPF) a tenu un atelier de formation des membres de ces cellules communales de gestion des plaintes et des griefs dans la région du sud-ouest. L’objectif de cette formation vise à renforcer les capacités de ces cellules installées dans la région. C’était le mercredi 06 mars 2019 à Gaoua.
Le projet d’appui aux populations locales dépendantes de la forêt (PAPF) est un projet qui est élaboré et financé par la Banque Mondiale dans le cadre du mécanisme d’octroi de subvention pour les peuples autochtones et les communautés locales. L’objectif principal de ce projet est de développé la capacité et d’appuyer les initiatives spécifiques des communautés locales ciblées vivant dans la forêt et autour des forêts au Burkina Faso.
Pour la mise en œuvre de cette initiative, trente-deux (32) cellules communales de gestion des plaintes et des griefs ont été installées dans la zone d’intervention du projet au Burkina Faso dont dix (10) dans le sud-ouest. La cellule constitue un instrument de veille, de maintien de paix et de cohésion sociale. Aussi elle assure des actions efficaces et durables touchant les couches les plus vulnérables sur le territoire communal. Ses actions reposent sur la transparence et l’équité dans le traitement des plaintes en vue de lever les équivoques et de conduire toute action dans les conditions de préservation et d’amélioration des moyens d’existence pour tous.
L’union internationale pour la conservation de la nature (UICIN) est l’agence d’exécution dudit projet dont l’installation des différentes cellules communales a eu lieu en 2017. Pour Germain GOUNGOUNGA responsable des questions sociales au PAPF « cette formation s’inscrit dans le cadre de renforcement des capacités des cellules communales de gestion des plaintes et des griefs car après être installée depuis 2017 les cellules fonctionnent sans contrainte mais il était nécessaire de renforcer leurs capacités à travers le partage d’expériences » a-t’il souligné. Et sur le rôle que chaque membre des cellules doit jouer, Germain GOUNGOUNGA affirme que: « Il est question de recueillir toutes les plaintes dans le cadre de l’exécution du projet. En effet, le projet d’appui aux populations dépendantes des forets, va résoudre des plaintes au niveau local soit par des conciliations. Si toutes fois ces problèmes n’arrivent pas à être résolu au niveau local, ces cellules peuvent faire remonter la plainte au niveau de l’agence d’exécution nationale afin d’être traité ».
A en croire le responsable des questions sociales du PAPF, la gestion des plaintes auprès des cellules ne doit pas excéder trente jours. Aussi il ajoute que la majeure partie des plaintes est liée au conflit de terre « Même s’il n’y a véritablement pas eu de plainte sur ce cas, le plus souvent le conflit foncier est la première cause des plaintes »a-t ’il signifié. Pour finir il a laissé entendre qu’après installation des cellules depuis 2017, les membres n’avaient pas été encore outillés en la matière. Pour rappel, Cette session de formation de renforcement des capacités des membres des cellules communales dans le sud-ouest se tient concomitamment avec celle de la boucle du Mouhoun.
Victorien DIBLONI, Correspondant
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