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La direction régionale en charge des droits humains et de la promotion civique du sud-ouest a organisé le vendredi 01 février 2019, un atelier de validation du plan d’action de lutte contre les cas récurrents de violation des droits humains et d’incivisme au sud-ouest à Gaoua. Ce document permettra aux acteurs d’anéantir les différents types de violations des droits humains et de l’incivisme dans la région.
Chargé de la promotion et de la protection des droits fondamentaux des citoyens, la direction régionale en charge des droits humains œuvre dans ce domaine afin d’obtenir des résultats satisfaisants. Mais force est de constater que de nombreuses atteintes et violation des droits humains perdurent. Une étude réalisée en 2015 sur les cas récurrent de violation des droits humains dans les différentes régions du Burkina Faso, a prouvé l’existence de ces phénomènes. Pour cet atelier il s’agit pour les acteurs d’actualiser et d’élaborer un plan d’action cohérent qui permettra de lutter efficacement contre les différents cas identifiés.
Selon Salif OUATTARA secrétaire général de la région du sud-ouest, a l’instar des autres régions du Burkina, le constat est réel, il y a une panoplie des violations des droits humains au sud-ouest à savoir les conflits communautaires et des violences exercées sur les enfants dans les sites d’orpaillage. Il a souligné que la vie est un contrat social et chacun de nous a droit à respecter le droit des autres et tant que ces droits ne sont pas respectés, le développement ne peut pas se mettre en marche. Pour ce qui concerne l’incivisme il a martelé que les gens doivent respecter les codes de route afin de mener une vie paisible au niveau de la circulation routière.
Au cours de la présentation du document il est ressorti que l’incivisme a pris de l’ampleur dans tous les domaines et il faut vite relever les défis. Pour le directeur régional en charge des droits humains Isaïe BAMOGO, cet atelier permettra d’amender ce document et de mettre à la disposition de tous les acteurs, car il donne une situation réelle et approximative des droits humains et de l’incivisme au sud-ouest. Il a indiqué qu’après l’étude il est ressorti qu’il y a d’énormes cas de violation des droits humains, tels que la discrimination a l’égard des personnes handicapées, de la femme et de l’enfant. Il y a aussi les violences conjugales, la question de conflit lié au foncier est ressortie dans notre étude et cette question est très nécessaire à être réglée. Il ajoute que les cas de conflits agriculteurs –éleveurs sont récurrents et causent des atteintes graves aux droits humains.
Victorien DIBLONI( correspondant)
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