SUD-OUEST :  reprise des cours sous le respect des gestes barrières

Après la suspension des classes pour raison de la covid-19 le 16 mars dernier la reprise des cours au niveau des classes d’examen est effective le lundi 1^er juin 2020 sur toute l’étendue du territoire national. A Gaoua, si dans certains établissements les élèves ont démarré les cours ce n’est pas le cas pour d’autres lycées de la place qui étaient toujours en concertation.  

L’année scolaire 2019-2020 est validée, les élèves en classes intermédiaires passent directement en classe supérieure  sur le choix de la meilleur moyenne obtenue. Ceux qui sont dans les classes d’examens ont repris le chemin de l’école le lundi 1^er juin 2020.  A Gaoua, la mesure est appliquée. A l’école centre A de Gaoua les élèves ont retrouvé les bancs sous une autre forme, les mesures barrières du covid-19 oblige. La distanciation physique s’impose, les élèves sont obligés de s’asseoir à un ou deux par table. Pour Sié Bernard Palé directeur de l’école centre A de Gaoua, la rentrée est effective dans son école. « Nos premiers échanges avec les élèves vont porter sur la maladie a coronavirus, il y’a eu des rencontres préalables afin de pouvoir tenir les élèves en classes de CM2, nous avons procédé ce matin à la répartition des élèves en deux classes. Nous avons reçu des bavettes mais Il y’a un manque de dispositif de lavage de main » a-t-il indiqué. Cette reprise des cours sous covid-19 est conditionnée par le respect des gestes barrières.

Sié Hien est titulaire d’une classe de CM2 à l’école Gaoua A. « on fait avec le minimum qui est déjà là à savoir les bavettes qui sont au moins suffisant, le savon est là, il reste le dispositif de lave mains, ici dans ma classe j’ai 54 élèves je les aie repartis dans deux classes afin de respecter la distanciation physique d’un mètre, nous avons un temps vraiment cours et nous allons maximiser sur les exercices » a-t-il expliqué. D’une école à une autre la situation semble être les mêmes. Même son de cloche pour Sami Massamba Kambou directeur de l’école centre B, lui dont son établissement compte 85 élèves en classe de CM2, se dit confiant de cette reprise et que toute son équipe est disposé à accompagner la mesure gouvernementale.

Pour les élèves cette retrouvaille fut une joie, Bavarière Bationo, est élèves en classe de CM2 à l’école centre B, il dit être fier de retrouver ses camarades de classes après plus de deux mois passer à la maison. Il invite ses camarades élèves à respecter les mesures barrières contre la covid-19.

Qu’en est-il des lycées et collèges ?

D’un établissement a un autre, au complexe scolaire notre dame de l’annonciation, tout est mis en œuvre pour cette reprise nous a confié la directrice sœur Maguerite Marie Yameogo « nous avons respecté les consignes édictées, la distanciation, les bavettes, pour le lavage de main le dispositif a été mis en place ici afin de contrer cette maladie pour le moment tout ce passe bien ici ».

Pendant ce temps au lycée provincial de Gaoua, le personnel enseignant est en concertation avec le proviseur. Roland A.Da proviseur de cet établissement a  apporté plus de précision « ce matin , nous sommes en rencontre afin d’impliquer tous les acteurs dans la reprise des cours dans l’établissement surtout dans les classes d’examens, nous espérons une issue favorable après cette rencontre, c’est vrai, depuis le matin les élèves sont dans la cours ils attendent les conclusions de cette rencontre préparatoire.  Comme nous sommes dans une période particulière il faut cette rencontre pour recenser les différentes attentes.  Nous pensons que l’intérêt des apprenants va primer au sortir de cette rencontre » a-t-il dit.

Xavier François Kambou élève en classe de terminale A4 pense qu’ils devraient communiquer « ce matin on est venu attendre jusqu’à 09h mais rien on ne voit aucun professeur venir nous dire un mot , on est fatigué de les attendre, pour ce qui concerne le dispositif  préventif  nous les élèves on a rien reçu comme bavette, nous sommes contents de reprendre malheureusement nous sommes déçus de venir trouver que rien est fait pour la reprise pour le moment, nous voulons qu’ils nous expliquent ce qui ne va pas pour qu’on puisse prendre nos dispositions ».

Victorien DIBLONI