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Le centre d’information et de formation en matière de droits humains en Afrique (CIFDHA) a organisé un atelier le lundi 29 juillet 2019. L’objectif de cet atelier est de faire un diagnostic du système judiciaire en général et du tribunal de grande instance(TGI) de Ouagadougou en particulier.
C’est dans le but de l’amélioration des performances et de la confiance dans le système judiciaire que des acteurs multipartites du ressort du tribunal de grande instance(TGI) de Ouagadougou se sont réunis en atelier pour faire un diagnostic sans complaisance du système judiciaire. Après les villes de Manga, Léo, Bobo-Dioulasso, c’est Ouagadougou qui abrite les travaux du présent atelier. En effet, l’objectif est de développer une compréhension commune des problèmes rencontrés par l’institution judiciaire surtout à l’échelle du tribunal de grande instance de Ouagadougou.
A en croire le représentant du ministre de la Justice, garde des sceaux, cet atelier fait échos aux états généraux de la justice tenus en 2015 et qui ont abouti à l’adoption du pacte national pour le renouveau de la justice (PNRJ). « Ce pacte a mis en exergue les nombreuses difficultés et insuffisances de la justice, lesquelles insuffisances sont les causes de la rupture de la confiance d’avec les citoyens » a laissé entendre, Prosper Tapsoba, chargé de mission au ministère de la Justice. Au titre des insuffisances identifiées dans le pacte, il ressort entre autres, l’influence du politique sur la justice remettant en cause son indépendance ainsi que la division interne des acteurs du pouvoir judiciaire. De même que la fragilité des magistrats face aux pouvoirs économiques et politiques et l’inadéquation et l’insuffisance des moyens mis à disposition des acteurs de la justice.
Les participants aux états généraux de la justice ont par ailleurs constaté que ces insuffisances avaient eu pour conséquences l’accroissement de la justice privée, l’incivisme généralisé, la dégradation de la société et l’intolérance. Ces états généraux ont abouti à la formulation de propositions portant entre autres sur l’amélioration des rapports entre les acteurs du service public de la justice, l’amélioration des rapports entre les juridictions et les justiciables et enfin l’amélioration des performances des juridictions.
Flore KINI
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