TAC 2019 : le conseil conjoint des ministres veut une relation plus dense

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A l’occasion de la 8ème conférence au sommet des chefs-d ’Etat du Traité d’Amitié et de Coopération ivoiro-burkinabè, les deux gouvernements se sont réunis en conseil conjoint. La cérémonie d’ouverture a lieu ce mardi 30 juillet 2019 à Ouagadougou.

 

Parce qu’ils ont la volonté de tisser haut le flambeau de leurs pays, gouvernements ivoirien et burkinabé se sont réunis en cette journée du 30 juillet, afin de discuter, d’échanger autour de sujets porteurs pour les deux nations. Selon les deux Premiers ministres Christophe Dabiré du Burkina et Amadou Gon Coulibaly de la Côte-d’Ivoire, le TAC est un cadre qui leur permettra d’examiner à travers les rapports des travaux des experts l’évolution des chantiers prioritaires ainsi que les actions à mener visant à renforcer les liens entre les deux nations. En effet, au cours de leurs interventions, ils ont laissé entendre qu’au regard des potentialités qui sont en lien avec les recommandations formulées par les chefs d’Etat lors des précédents TAC, les gouvernements doivent s’atteler à bâtir un espace communautaire intégré et développé au regard du taux d’évolution qui est de l’ordre de 6% par an.

C’est également à en croire les deux chefs de gouvernements, le cadre approprié pour relever les défis communs notamment la lutte contre la pauvreté, la criminalité transfrontalière, les maladies endémiques et le terrorisme.  Pour Christophe Dabiré, la tenue régulière de ce sommet dénote de la constance des relations entre les deux pays qui ne cessent de se renforcer, de connaitre une ascension remarquable.

Satisfécit ministériel en termes d’échanges entre les deux pays

« D’année en année, l’on remarque une forte progression dans le domaine des échanges inter pays » s’est réjoui Amadou Gon Coulibaly, Premier ministre ivoirien. Et pour preuve, il poursuit que le volume global des échanges affiche une tendance haussière passant de 256 milliards en 2015 à 348 milliards en 2018. Certes, les tendances sont encourageantes, mais le ministre estime que les gouvernements devront travailler à améliorer l’environnement des affaires des deux pays et assurer la fluidité des échanges commerciaux en PPP.

Wendemi Annick KABORE

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