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Technologie : le REN-LAC dispose d’une plateforme numérique

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Le réseau national de lutte anticorruption en collaboration avec le CIFOEB a procédé le vendredi 7 décembre 2018 à Ouagadougou au lancement de sa plateforme numérique intitulé Veenem Anti-Corruption en abrégé AC.

Financé par l’Union Européenne pour une durée de trois ans, la conception de cette plateforme désormais fonctionnelle pour le grand public marque une étape importante dans la réalisation du projet du REN-LAC qui est : « accroitre la participation citoyenne à la lutte contre la corruption et à la redevabilité publique à travers une plateforme d’information anti-corruption ».

Selon le secrétaire exécutif, Claude Wetta, Veenem AC constitue pour le citoyen un puissant outil numérique de veille et de contrôle de l’action publique. A l’en croire, la plateforme développe trois fonctions essentielles à savoir faciliter les dénonciations des faits de corruption, faciliter l’accès au citoyen burkinabè à l’information budgétaire et promouvoir les bonnes pratiques en matières de lutte anti-corruption. Aussi ajoute-il : « cette plateforme numérique a été conçue de sorte à garantir l’anonymat des dénonciateurs qui le souhaitent. Mais la plateforme offre aussi la possibilité à tout utilisateur qui le désire de s’inscrire comme observateur anti-corruption ».


Des attentes du REN-LAC

« Veenem AC assurera une célérité dans la traitement des dénonciations des cas de corruption » a estimé le secrétaire exécutif. C’est pourquoi de ce point de vue, ils attendent que les dénonciations des actes de corruption, des mauvaises prestations ainsi que la valorisation des bonnes pratiques en matière de lutte contre la corruption et de redevabilité sur la gestion de la chose publique, connaissent une nette amélioration. Ainsi donc, ils interpellent les autorités politiques administratives et judiciaires à jouer leur partition puisque dit-il : « les réponses apportées suite aux dénonciations, aux interpellations et aux saisines doivent être plus substantielles et plus significatives ». Pour finir, Claude Wetta a affirmé que le REN-LAC et le CIFOEB ne ménageront aucun effort pour inculquer aux citoyens la culture de la dénonciation mais aussi pour créer des espaces d’expression libre et accessible à tous.

Wendemi Annick KABORE

Annick KABORE

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