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Theresa devrait être en terre kényane dès la fin de ce mois d’août. L’information est venue du ministère kényan des Affaires étrangères lors d’un point presse tenu ce mercredi. Monica Juma, secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères explique le choix de la cheffe du gouvernement britannique par “l’importance du Kenya dans la communauté des nations”.
En amont de cette visite, le chef de l’Etat kényan, Uhuru Kenyatta devrait s’entretenir avec Theresa May notamment sur les accords existants en termes de sécurité, tâche noire des relations entre Nairobi et Londres, a précisé Mme Juma. L’an dernier, les médias britanniques ont rapporté que l’exécutif kényan menaçait d’interdire les exercices militaires des
forces armées britanniques au Kenya si ceux-ci continuaient d‘être menés dans des ranchs privés.
Maintenir et renforcer les acquis
Toutefois, cette question devrait être supplantée par les intérêts commerciaux entre les deux nations. D’un côté le Kenya qui espère compter sur la coopération de la Grande-Bretagne dans la réalisation du plan de développement Big Four. Une sorte d’héritage infrastructurel que compte laisser au Kenya le président Keyatta à la fin de son second mandat en 2022.
De l’autre, il y a la Grande-Bretagne post-Brexit. Theresa May veut en effet s’assurer que son homologue kényan s’efforcera non seulement de protéger les intérêts commerciaux de Londres après le Brexit, mais améliorera également les échanges existants. Une offensive diplomatique qui préside à la présence de plus en plus marquée de la Chine dans l‘économie kényane. Un récent rapport révélait du reste que 72 % de la dette extérieure du Kenya est chinoise. Une influence que Londres veut réduire.