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Le ministère de l’Economie numérique a procédé à la tenue de son deuxième Conseil d’Administration du secteur ministériel (CASEM) le 21 décembre 2018 à Ouagadougou. L’occasion de faire le bilan de l’année 2018 ainsi que les perspectives pour l’année 2019.
Le développement des technologies de l’information et de la Communication bouleverse nos modes de pensées. Mieux, elles sont un outil incontournable de développement selon le ministre de l’Economie numérique et des Postes. C’est pourquoi ledit ministère travaille à résorber le retard par rapport à l’accès à ces nouvelles technologies. « Il existe aussi une fracture numérique à l’intérieur même du pays entre populations citadines et populations rurales » rappelle le ministre de l’Economie numérique, Hadja Ouattara/ Sanon qui a appelé les cadres du ministère à « prendre leurs responsabilités en vue de relever les défis du tout numérique ». Un défi en passe d’être relevé si l’on en juge les réalisations de l’année qui s’achève. Il s’agit notamment du projet de fibre optique ainsi que du projet G-cloud gouvernemental, du projet d’appui au développement des TIC (PADTIC) qui, selon le ministre, sont en cours de réalisation.
Pour accompagner la réalisation de tous ces projets, un certain nombre de textes règlementaires ont été adoptés. La quatorzième (14e) édition de la semaine nationale de l’internet ainsi que le salon E-commerce ont aussi été tenus au cours de l’année qui tire à sa fin. Le ministère ne compte pas autant dormir sur ses lauriers. En atteste l’ambition l’agenda de 2019. Ce CASEM est l’occasion de planifier l’agenda de l’année prochaine, promet-elle. « L’objectif est de mettre à la disposition des populations des communications accessibles et à des couts raisonnables » annonce la ministre qui projette entre autres mettre en exploitation les tronçons de la fibre optique déjà réalisés. De leur côté, les opérateurs de téléphonie pourront implémenter la quatrième génération 4G.
Soumana LOURA
