Le Conseil supérieur de la communication (CSC) a organisé un atelier de formation sur la gestion du discours politique dans le cadre des élections présidentielles et législatives 2020, les 18 et 19 août 2020 à Kaya. Cette formation a réuni des journalistes et animateurs des émissions d’expression directe.
Selon le vice-président du CSC, Abdoul Aziz Bamogo, l’objectif de cette formation vise à renforcer le savoir-faire des hommes et femmes de médias, afin qu’ils soient plus professionnels. «Nous voulons que les émissions soient gérées de façon ferme de sorte que les intervenants préservent la dignité d’autrui. Si la gestion de ces émissions ne se passe pas bien, cela peut avoir une incidence sur la tranquillité du jeu électoral et la cohésion sociale», a-t-il poursuivi.
Durant 48 heures, plusieurs communications portant sur les droits humains ont été faites. Selon la vice-présidente de la CNDH, Gonta Alida Henriette Da «un guide pratique sera également élaboré, afin d’aider les participants à mieux gérer les émissions », a-t-elle souhaité. Aux dires de Mme Da, cette formation est la deuxième du genre après celle de Bobo-Dioulasso. Elle se tiendra aussi à Tenkodogo et à Ouagadougou dans les jours à venir.
Les autorités régionales ont traduit leur joie à l’endroit du CSC et de la Commission nationale des droits humains (CNDH). Pour le Secrétaire général de la région (SGR) du Centre-Nord, Robert Zoungrana, cette formation permettra de relever les défis de la division, de la stigmatisation et de l’intolérance. Cette session de formation était placée sous le thème : «L’animation des émissions d’expression directe dans un contexte de crise socio-sécuritaire»
Wendkouni Sawadogo (Correspondant)
