Le Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD) dans le cadre de la mise en œuvre du projet Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO), a organisé un atelier de renforcement de compétence sur la transparence budgétaire, l’accès aux informations et la redevabilité au profit des agents de l’administration publique et des OSC. Cet atelier qui s’est tenu le 04 juin 2020 à Ouagadougou a permis aux participants de cerner les différents contours de l’élaboration du budget jusqu’à sa mise en œuvre.
La transparence, la redevabilité, la participation citoyenne sont des valeurs fondamentales dans la promotion de la bonne gouvernance. Ces concepts sont aussi nécessaires dans le processus de l’élaboration du budget qui est un instrument de mise en œuvre des politiques et programmes de développement, un document dans lequel sont prévues et autorisées toutes les recettes et dépenses pour une période de 12 mois. C’est pour inciter les participants à s’approprier les mécanismes d’élaboration du budget ainsi que les méthodes de participation que le Centre pour la Gouvernance Démocratique a initié le présent atelier.
Le communicateur, Hermann Doanio, expert en finances publiques, a rassuré les participants de l’importance du budget dans une démocratie. « il assure la transparence, la redevabilité, la participation, la lutte contre la corruption, le civisme fiscal » a-t-il dit. Mais pour que cela soit une réalité, explique le communicateur, le processus d’élaboration du budget doit respecter 05 principes classiques à savoir «l’annualité, l’unicité, l’universalité, la spécialité, l’équilibre ». A cela s’ajoute les principes modernes qui sont entre autres la sincérité, la performance, la transparence.
Rôle des OSC dans le processus de la transparence budgétaire
Le budget n’est pas un document confidentiel et doit être accessible à tous. A en croire Hermann Doanio, la transparence budgétaire est fondée sur l’accessibilité et la compréhension de l’information et ce, à travers un langage simple. Pour donner à cette transparence ses lettres de noblesse, il faut la participation de plusieurs acteurs d’où le rôle des Organisations de la société civile.
Selon le communicateur, les OSC doivent contrôler et influer sur « l’établissement des priorités, l’élaboration des politiques, l’affectation des ressources, l’accès aux biens et services publics ».
Nantis de connaissances sur la transparence budgétaire, les participants sont désormais aptes à apporter leur contribution pour l’effectivité de celle-ci au Burkina Faso.
M’pempé Bernard HIEN